SUIVI DES SPORTIFS : 4 MÉTHODES PAS CHÈRES
Le suivi des sportifs à l’aide de la charge d’entraînement est crucial pour découvrir les réponses individuelles à l’entraînement et à la compétition, prédire les niveaux de fatigue et réduire le risque de dépassement non fonctionnel ou de blessure. Ces dernières années, il y a eu un pic de recherche sur les stratégies et la technologie de suivi des sportifs. Cependant, la plupart des coachs ne sont pas au courant des stratégies ou de l’équipement de suivi de la charge « de référence » qui sont rapidement devenus la norme dans le sport d’élite, tels que le GPS et la variabilité de la fréquence cardiaque. Par conséquent, cet article propose des moyens rentables de suivre la charge d’entraînement pour les coachs travaillant dans le sport amateur et/ou avec des finances réduites. La charge peut être définie comme une charge interne ou externe. La charge externe est la quantité de « travail » global effectué par l’athlète, y compris la compétition, l’entraînement technique/tactique et l’entraînement physique. Par exemple, un joueur de tennis, au cours d’une semaine typique, peut avoir 4 séances d’entraînement sur le terrain, 3 séances de gym et un match de compétition. Tout cela contribuerait à la charge externe d’un athlète. La charge interne est le stress physiologique de l’athlète causé par la charge externe. Cet indicateur est important car deux athlètes pourraient être exposés à la charge externe ci-dessus mais réagir de différentes manières et la charge interne peut être mesurée elle aussi de différentes manières. Un modèle de suivi des sportifs intégré avec la charge holistique qui recueille à la fois des mesures internes et externes fournira un meilleur aperçu du stress physiologique subi par un athlète. Cet article présente quatre méthodes économiques (2 internes et 2 externes) pour suivre la charge. Le suivi des sportifs avec l‘évaluation de l’effort perçu (RPE) L’évaluation de l’effort perçu (RPE) est un moyen extrêmement connu et populaire de suivre l’effort d’un athlète après avoir effectué un effort (Foster 1998). Traditionnellement, une échelle de notation de 10 points est utilisée lorsque les athlètes donnent une valeur numérique à leur effort, 10 étant l’effort le plus élevé pour une session donnée. Cette approche peut être poussée plus loin en multipliant le score RPE de session (sRPE) par la durée de la session, pour produire un score de charge d’entraînement mesuré en unités arbitraires (AU). Par exemple, si un athlète évalue une session comme un 8 et que la durée de la session était de 60 minutes, la charge d’entraînement serait de 480 UA (8 x 60 = 480). Bien que le sRPE soit facile à obtenir, il y a plusieurs considérations que nous devons garder à l’esprit ; La collecte du sRPE directement après la session peut produire un score inexact. En fin de compte, il s’agit d’une forme subjective de suivi des sportifs de la charge interne (mais pas moins fiable). La recherche suggère que la collecte de la sRPE environ 30 minutes après une séance permet aux athlètes de réfléchir plus précisément à la séance et de fournir un score plus fiable (Foster 1998). Il est recommandé que les athlètes bénéficient d’une période d’essai pour devenir plus expérimentés dans l’évaluation du RPE et que leurs propres niveaux d’effort garantissent la fiabilité des données collectées. Avec ThePerfClub, notre outil de suivi des sportifs, vous pouvez utiliser plusieurs des méthodes de façon automatisée et professionnelle à un coût abordable. Suivez un nombre de sportif ILLIMITÉ : Essayez gratuitement ! Une autre considération est que la sRPE ne parvient pas à différencier l’endroit où les athlètes ont estimé que cet effort s’est produit. Par exemple, l’effort dans une séance de vitesse techniquement difficile avec une exigence neuromusculaire élevée aura un effort considérable sur une séance d’endurance longue et fatigante, même si les deux ont été notés comme un 8 sRPE. Une solution potentielle à ce problème consiste à prendre des scores RPE pour différents paramètres, connus sous le nom de RPE différentiel (dRPE) (McLaren et al. 2016). Par exemple, en plus de la sRPE, les cotes pour l’effort du bas du corps et du haut du corps, l’essoufflement et les difficultés cognitives pourraient aider à fournir une évaluation plus précise de l’intensité, aidant les coachs sportifs à prendre de meilleures décisions dans leurs programmes d’entraînement. Questionnaires de bien-être Les questionnaires de bien-être sont des questionnaires d’auto-évaluation dans lesquels un athlète évalue son niveau de bien-être perçu sur plusieurs paramètres tels que la qualité du sommeil, les douleurs musculaires et l’humeur. Les questionnaires sur le bien-être sont efficaces pour obtenir des données de qualité, mais doivent être bien conçus, rapides à remplir et faciles à analyser par les entraîneurs pour créer une adhésion à long terme. La conception d’un questionnaire qui limite les réponses à la notation sous forme de nombres pourrait contribuer à l’efficacité de l’adhésion et de l’interprétation du questionnaire. Par exemple, « Comment évalueriez-vous votre sommeil de la veille ? 1. Très mauvais 2. Mauvais, 3. Moyen. 4. Bon. 5. Excellent ». De même, pour le RPE, il incombe à l’athlète de répondre de manière véridique et précise pour que les questionnaires wellness soient efficaces. Ceux-ci peuvent être créés gratuitement sur des ordinateurs portables, des tablettes et des téléphones à l’aide d’applications telles que Google Drive et sa fonction Google Questionnaires. Si vous trouvez le concept de conception d’un questionnaire intimidant, il en existe des standardisés largement disponibles. Le Profile of Mood State (POMS) est un questionnaire sur le bien-être qui s’est révélé prometteur pour prédire le syndrome de surentraînement chez les athlètes : sommeil, niveaux d’énergie, préparation musculaire, régime alimentaire et stress pour indiquer si l’athlète est prêt à s’entraîner. Pour une solution clé en main synchronisé avec vos séances, ThePerfClub permet de partager un questionnaire de bien-être facilement avec vos sportifs et d’analyser les données de façon individuelles et collectives facilement. Saut avec contre-mouvement Le saut avec contre-mouvement (CMJ) n’est pas seulement utilisé pour mesurer la performance à travers une gamme de mesures, mais aussi comme indicateur de fatigue neuromusculaire, en particulier dans les environnements d’entraînement appliqués. Prêter attention aux paramètres tels que le temps de contraction peut être un meilleur indicateur de la fatigue par rapport à la hauteur du saut lors du suivi des sportifs de la fatigue
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