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Gildas CAUVIN

ThePerfClub permet aux coachs et sportifs de planifier, analyser et améliorer leurs performances.

ThePerfClub Journal #2 : organisation de ma semaine d’entrainement

Voici l’entrée #2 de mon journal d’entrainement, avec une illustration de mon programme en haltérophilie. pour savoir comment créer votre semaine d’entrainement, voir notre article ici. Illustration avec mon programme en haltérophilie (la partie 1 de ce programme ici) : J’ai deux options en fonction de si je veux m’entrainer le weekend ou non : option en 4 jours : lundi à mercredi, vendredi Option en 5 jours : lundi à jeudi, samedi (illustrée ici) Quelque soit le cycle d’entrainement, mon objectif est que la séance du samedi soit mon référentiel indicateur de performance : il faut que je sois assez frais pour performer, repos donc le vendredi. Voila comment j’ai répartie mes séances, avec le focus technique de l’haltérophilie (snatch et clean & jerk) ou force (deadlift/pulls et squats) avec une étoile : Du lundi au mercredi : Etant dans la phase de préparation générale, je mise sur beaucoup de volume, et le travail sur mes faiblesses techniques. C’est pourquoi : chaque jour à un focus technique sur un mouvement du sport en haltérophilie : snatch, clean, jerk. le focus du stress de la séance est sur la force avec des tirages et/ou squat. A noter que le squat overhead du mardi est forcément plus léger qu’un front squat ou qu’un back squat. Ce qui fait de cette séance une séance de décharge légère, sans tirage. Les deux séances à gros volume sont donc le lundi et le mercredi. Le jeudi est un rappel technique avec les mouvements d’haltérophilie en version « power », c’est à dire plus légères. Samedi, ou le stress de la séance est sur les mouvements d’haltérophilie, mon indicateur de performance. #KPI Analyse du programme Répartition du travail technique et du travail de force Répartition du travail de force Dans les deux graphiques, on voit bien le travail technique en début de semaine avec une répartition des exercices équilibré pour une gestion de la fatigue optimale. Pour faire simple : on travail le haut quand on récupère le bas et inversement. Aussi, on voit bien l’importance du travail technique avec un focus par jour en début de semaine jusqu’à arriver à l’intensification qui concentre ces mouvements, comme dans une compétition. Cette séance de fin de semaine me permet de savoir ou j’en suis et d’ajuster les charges en autorégulation pour le cycle suivant. Vous pouvez automatiser les calculs de volume, intensité, tonnage pour affiner votre programme et vous entrainer comme un pro sur ThePerfClub.com L’outil qui permet aux coachs et sportifs de planifier, analyser et améliorer leurs performances. Progressez avec nous dès aujourd’hui !De la création du profil de l’athlète jusqu’à l’analyse de votre programme. Rejoignez la version beta gratuitement. Essayer maintenant Articles recommandés

Comment organiser votre semaine d’entrainement : le microcycle

Comment organiser votre semaine d’entrainement : le microcycle Obtenez des recommandations d’entraînement avec ThePerfClub :  gérez la charge d’entraînement, la fréquence et la surcharge de semaine en semaine. Voir ThePerfClub Réserver une démo Note sur le microcycle : Vous pouvez appliquer ces principes pour n’importe quel sport, en prenant en compte vos forces, faiblesses, votre emploi du temps et les priorités à travailler pour la performance spécifique à votre sport. Surcompensation et gestion de la fatigue Appliquons les principes de récupération et adaptation et de gestion de la fatigue pour trouver une bonne organisation de la semaine d’entrainement (microcycle). Surcompensation & microcycle La surcompensation, ou l’effet de progression suite à un entrainement, intervient à différentes échelles de temps. On peut avoir des progrès sur une saison (ex. macrocycles), un bloc de travail de plusieurs semaines (ex. mesocycle), mais également sur une une semaine (microcycle). Cet effet de progrès sur la semaine est la base de la surcharge de semaine en semaine. Si on ne progressait pas d’une semaine à l’autre, on ne pourrait pas surcharger. Sur un microcycle, on ne peut pas surcharger d’un jour à l’autre comme sur le schéma, cela violerait le principe de variation, qui veut que l’on ait un panel d’exercices différents pour susciter le progrès, et la gestion de la fatigue ne serait pas bonne. Si on applique ce principe au microcycle, une meilleure application serait d’avoir : des entrainements difficiles en terme de volume, ou le corps est soumis au stimuli/stress de l’entrainement : ce sont ces séances que l’on surcharge d’un microcycle à l’autre des entrainements plus légers ou en tout cas qui facilitent la récupération des muscles et schémas moteurs stressés pendant les séances difficiles : qui nous permettent de se concentrer sur la technique, d’avoir une récupération active, et pourquoi pas de monter en intensité dans la mesure ou le volume est plus faible (l’intensité étant un facteur qui ne suscite pas autant de fatigue que le volume) une séance ou l’intensité est élevée, avec un volume plus faible : cette séance nous sert d’indicateur de performance (KPI) Toutes ces séances seront dirigées vers l’objectif du mesocycle. Par exemple, si l’objectif est l’hypertrophie, améliorer son 8 Répétition Maximum (RM), si on est en cycle de force améliorer sont 3 RM, ou encore si on veut atteindre un pic de forme, améliorer son 1 RM !   Gestion de la fatigue et microcycle Au cour de la semaine et des séances à différents niveaux de volume et d’intensité, différentes filières de fatigues sont sollicités (article détaillé sur la gestion de la fatigue) : fatigue musculaire, nerveuse et technique Comment donc faire cohabiter ces facteurs avec beaucoup de volume ? Faire récupérer l’un pendant que l’on en travaille un autre !   Déterminer la fréquence d’entrainement dans le microcycle C’est à dire, le nombre de jour ou l’on s’entraine. Plus ne veut pas forcément dire mieux, mais il est certain qu’il faut s’entrainer suffisement pour avoir une adaptation vers des progrès (article détaillé sur l’adaptation fonctionnelle et la fréquence). Voici une simplification, si l’on choisit de s’entrainer : 3 jours : ce qui semble être le minimum. On peut faire 3 séances, non consécutives ou l’on fera 3 « Gros entrainements », beaucoup de volume/intensité. Ex. Lundi, mercredi, vendredi. 4 jours : nous oblige à avoir au moins 2 jours consécutifs (s’entrainer 4 jours d’affilé et repos 3 jours ne serait pas optimal). On se concentrera sur le fait de faire 3 séances à haut volume/intensité juste après un jour de repos, et une séance plus légère après une de ces séances. Ex. Lundi lourd, mercredi lourd, jeudi léger, samedi lourd. OU si on ne s’entraine que la semaine : Lundi lourd, mardi léger, mercredi lourd, vendredi lourd. 5 Jours : nous avons plusieurs possibilités : 3 + 2 : S’entrainer 3 jours (ex. lundi, mardi, mercredi) puis prendre un jour de repos (jeudi), puis faire 2 jours d’entrainement (vendredi et samedi) : On s’assurera que le mardi soit une séance légère, pour récupérer d’une grosse séance le lundi, et ne pas être trop fatigué pour une grosse séance le mercredi. Le samedi pourra également être une décharge légère après un vendredi intense après un jour de repos. 4 + 1 : S’entrainer 4 jours (lundi-jeudi), prendre un jour de récupération et s’entrainer 1 jour (samedi). On s’assurera dans cette configuration, que les 4 jours alternent jours à haut volume/intensité avec séance plus légères. Et on pourra tout donner le samedi ! On pourrait aussi s’entrainer 5 jours d’affilé, en alternant jours légers et lourds.   Voir une illustration avec mon programme en haltérophilie.     Progressez avec nous dès aujourd’hui !De la création du profil de l’athlète jusqu’à l’analyse de votre programme. Rejoignez la version beta gratuitement. Essayer maintenant   Articles recommandés

ThePerfClub Journal #1 : le plan

Voici comment planifier un plan d’entrainement, avec une illustration de mon propre programme d’haltéro (à partir de Theperfclub.com). Periodisation et potentialisation – Une phase de préparation générale :  Objectif : hypertrophie + améliorer les faiblesses – Une phase de force : Objectif : Force maximale et intensification technique  – Une phase de « peak » : Objectif : Excellence technique et maintient de la force pour faire des records ! On voit donc sur le premier graphique que le volume diminue logiquement avec l’intensification. Les « creux » correspondent aux semaines de décharge après 3 semaines de surcharge.  Dans la pratique, la longueur des phases et les décharges seront variables en fonction de ma forme et résultats obtenus. Répartition des exercices La répartition des exercices pour la première phase de préparation générale (2eme graphique), calcule le volume fait pour chaque exercice sur une semaine type. Pensez à faire ce calcul pour voir ce que vous travaillez réellement.  Pour moi en haltéro, le jeté (jerk) est mon point faible, voilà pourquoi il est surreprésenté et que je fais beaucoup de front squat pour renforce la posture du haut du tronc. Enfin le 3ème graphique montre l’accent de cette première phase de préparation générale, où le volume de la semaine est attribué davantage aux exercices de forces (tirages, squats…) plutot qu’aux exercices techniques. Cette tendance s’inversera dans les 2 autres cycles jusqu’a ce que les mouvements techniques soient majoritaires. Beaucoup de calculs pour savoir comment programmer sa préparation ! Automatisez-les et gérez votre programme comme un pro sur ThePerfClub.com L’outil qui permet aux coachs et sportifs de planifier, analyser et améliorer leurs performances. Progressez avec nous dès aujourd’hui !De la création du profil de l’athlète jusqu’à l’analyse de votre programme. Rejoignez la version beta gratuitement. Essayer maintenant Articles recommandés

gestion de la fatigue

Principe scientifique de l’entrainement : gestion de la fatigue

Une bonne gestion de la fatigue dans un entraînement intensif est nécessaire pour améliorer votre forme physique. Et la forme physique est l’état dans lequel votre corps se trouve pour soulever des charges lourdes dans le cas d’un athlète de force. Mais un entraînement dur va également entraîner une accumulation de fatigue, et trop de fatigue entrainerait des difficultés (potentiellement des blessures) à récupérer correctement et à s’adapter à l’entraînement que vous faites. Trop de fatigue accumulée entraînera une baisse des performances. Donc, fondamentalement, cela signifie que vous ne pourrez pas soulever les poids nécessaires pour satisfaire les paramètres de l’entraînement en surcharge. C’est une question d’équilibre, il faut développer autant de forme physique que possible en s’entraînant dur, mais plus vous vous entrainez dur, plus la fatigue s’accumulera. Et si la fatigue devient trop élevée, vous ne pourrez plus vous entraîner suffisamment. Au cour de vos entrainements, vous allez vous retrouver dans l’un des trois états de fatigue : un niveau de fatigue normal, avec entraînement normal qui est inférieur ou égal à votre volume maximum récupérable (MRV) : vous vous entraînez donc dur mais pas trop. le dépassement de votre volume maximum récupérable : le dépassement peut être fonctionnel, ce qui est un dépassement planifié, ou un dépassement non fonctionnel, qui n’est pas planifié. le surentraînement : le surentraînement est une chose réelle, cela peut arriver. Si vous vous entraînez et êtes enthousiaste, que vous ignorez tous les signes que votre corps vous donne, cela signifie que vous en faites trop. Vous êtes juste aveugle à la douleur et à la façon dont vous vous sentez ou vous avez juste une capacité unique à travailler dans la douleur. De plus, vous êtes probablement mauvais en programmation, car si vous vous entrainez uniquement à la salle de sport (hypertrophie, powerlifting par exemple), vous n’entraînez vraiment qu’une seule qualité: la force. Peut-être la force et la puissance. Le surentraînement est une chose réelle et cela peut arriver à n’importe qui qui s’entraîne, mais il apparait beaucoup plus facilement pour des sportifs comme des rugbymans, des nageurs, des joueurs de football où il y beaucoup de différents éléments à gérer dans l’entrainement. Comme la pratique de la technique du sport, la force, l’endurance, etc. et s’assurer que ceux-ci sont bien équilibrés pour éviter le surentraînement. Nous ne nous inquiéterions pas trop du surentraînement pour les amateur de musculation. Le dépassement fonctionnel Entrons dans les détails sur le dépassement du volume maximum récupérable (MRV) et de la gestion de la fatigue. Nous avons mentionné le dépassement fonctionnel et non fonctionnel. Le dépassement fonctionnel va être une partie très importante du processus d’entrainement, et du processus d’affutage avant une compétition. Lorsque vous dépassez fonctionnellement, c’est une décision consciente de dépasser votre MRV normal. Vous allez le dépasser en faisant plus de volume, donc plus de séries que vous ne pouvez normalement récupérer ou une intensité plus élevée que celle que vous pourriez normalement récupérer. Donc, si nous envisageons une semaine d’entraînement normale, vous vous entraînez peut-être le lundi, mardi, mercredi, vendredi et samedi. Vous savez qu’avec ce dimanche de repos, ou ces deux jours de repos dans la semaine, vous pouvez être suffisamment frais pour faire la prochaine semaine d’entraînement. Ce serait un entrainement à votre MRV ou sous votre MRV normal. Mais si vous surpassez fonctionnellement votre MRV au cours de cette semaine d’entraînement, vous allez faire plus de séries et vous aurez besoin de plus que ce dimanche de repos pour récupérer. Et c’est là que la décharge va entrer en jeu. La décharge Les semaines de décharges ou les séances légères doivent respecter certains paramètres pour optimiser la gestion de la fatigue, notamment sur la fréquence à laquelle ils doivent être effectués, en fonction du niveau d’expérience de l’athlète, en fonction de leur capacité à accumuler de la fatigue, qui sera déterminée par des facteurs individuels : La taille La force le sexe La proximité du sommet de carrière Le type de fibre Les athlètes les plus expérimentés, les plus avancés et les plus rapides se situeront peut-être à l’extrémité inférieure : une décharge toutes les trois ou quatre semaines. Et des athlètes plus débutants, plus petits et moins avancés pourraient faire une décharge toutes les six à sept semaines. Quand faire une décharge ? Il serait approprié de faire une décharge toutes les trois à sept semaines : ce sera un programme bien conçu. Ces semaines de délestage doivent arriver après avoir dépassé notre MRV. Donc, lorsque dans une semaine d’entrainement, vous prévoyez de faire plus de volume que vous ne pouvez en récupérer en un jour ou deux, ou soulever des charges d’intensité plus élevés que vous ne pouvez en récupérer en un jour ou deux, vous allez surpasser fonctionnellement votre MRV. Mais maintenant vous n’avez plus seulement un jour ou deux pour récupérer, vous avez une semaine entière, peut-être une demi-semaine avec plusieurs séances de légères d’affilée. Et ce afin d’être en mesure de dissiper cette fatigue tout en gardant votre forme : c’est la gestion de la fatigue. Vous voulez donc faire une semaine de décharge juste après une semaine de dépassement de votre MRV. Donc, la façon dont nous devons concevoir un programme d’entrainement est la suivante : nous nous entraînerons pendant trois semaines, en augmentant le volume ou en augmentant l’intensité, jusqu’à ce que cette troisième semaine soit une semaine de dépassement de votre MRV. Ensuite, nous allons prendre une semaine de décharge, dissiper la fatigue, puis nous allons nous entraîner à nouveau en surchargeant pendant trois semaines d’affilée, en continuant d’améliorer notre performance cycle par cycle, mais en gérant la fatigue grâce à l’utilisation de séances légères ou des semaines de décharge. A quoi ressemble une décharge ? À quel volume et intensité faire cette décharge ? 60 à 70% du volume d’entraînement normal et 80 à 90% de l’intensité d’entraînement normal. Par exemple, si vous êtes dans un bloc d’hypertrophie, une session normale pourrait ressembler à 5X8 à 70%. Nous allons

Les ratios d’halérophilie

Les ratios en haltérophilie Ces chiffres et ces modèles ne vous donneront certainement pas la garantie qu’après un Power Snatch de 85 kg, vous soulèverez 100 kg au Snatch, mais la probabilité que cela arrive est assez élevé. Il faut comprendre que les résultats des exercices auxiliaires montrent votre préparation potentielle. Il est essentiel de le savoir et de le comprendre, car ces connaissances vous aideront à concevoir plus précisément votre programme d’entrainement ou à comprendre à partir de quels résultats calculer votre pourcentage d’entrainement. Les exercices que nous considérons ci dessous répondent à trois critères: Ils sont bien corrélés avec les performances dans le snatch et le clean & jerk. En tant que tels, ils ont une valeur diagnostique et prédictive raisonnable. Ils peuvent améliorer la bioénergétique (c’est-à-dire la production et l’utilisation d’énergie). Ils peuvent améliorer la technique en améliorant le potentiel de puissance / moteur à n’importe quelle position donnée. Utilisés à bon escient, ces ratios  peuvent aider les entraîneurs à prendre de meilleures décisions pour l’entraînement des athlètes et la planification des compétitions. Nous espérons que ces informations vous aideront !

surcompensation

Principe scientifique de l’entrainement : Stimuli de récupération et adaptation (ou surcompensation)

Un autre des principes directeurs de la préparation physique est le « stimuli récupération adaptation », ou la surcompensation. Ce principe de surcompensation peut être simplement résumé au processus d’entrainement ou nous allons procurer au corps un stress puis récupérer. Suite à quoi nous allons être dans un nouvel état biologique pour notre prochaine séance d’entrainement. Le challenge principal pour bien gérer ce stimuli de récupération adaptation est la fréquence à laquelle nous allons introduire une séance d’entrainement difficile en surcharge. Afin de mieux comprendre le principe de surcharge assurez-vous de lire note article à ce sujet. Différents types d’efforts et différents types d’exercices auront besoin d’une période plus ou moins longue pour récupérer. Et une essayer d’établir une estimation pour trouver la fréquence optimale de surcharge va nous permettre de nous entraîner aussi dur que possible aussi souvent que possible et, ce faisant, de faire des gains aussi rapidement que possible. Stress des différents types d’exercices Différents types d’exercices nécessitent une durée de récupération plus ou moins longue. Par exemple, un soulevé de terre est très stressant au niveau musculaire comme nerveux et devra donc être entrainé moins fréquemment. Le squat, également mais pourra être entrainé plus fréquemment, et enfin autre exemple, le développé couché lui est moins stressant et pourra être entrainé plus fréquemment que les deux premiers exemple. Vous pourrez également retrouver des différences dans les variations d’un exercice, mais basiquement, au plus vous pourrez mettre de poids sur un exercice, au plus il est stressant et au plus vous mettrez de temps à récupérer, et donc vous devrez l’entrainer moins fréquemment. Par exemple, un front squat peut être entraîné plus fréquemment qu’un back squat (vous mettez normalement moins de poids à un front squat qu’au back squat), de même qu’un développé couché prise serré peut être entrainé plus souvent qu’un développé couché classique, pour les mêmes raisons. Stress lié aux différences individuelles et surcompensation Les différences individuelles sont aussi à prendre en compte, comme la taille. Ainsi, généralement, les athlètes plus petits pourront s’entraîner plus fréquemment que les athlètes de grande taille ; les barres et mouvements ne font techniquement pas la même distance d’un point de vue physique. Enfin, différentes qualités physiques ont également différentes longueur de récupération : Le travail de technique, la force pure, l’hypertrophie, ont toutes des longueurs de récupération-adaptation différentes et doivent toutes être considérées séparément lors de l’organisation de la fréquence. Le travail technique Le travail technique a une longueur de récupération-adaptation la plus courte, ce qui signifie que vous pouvez entraîner votre technique très fréquemment. De plus, la technique peut être entraînée avec une intensité relativement faible, c’est là que vous commenceriez à appliquer des séances légères. Utilisons un exemple un peu extrême : le golf. Le golf est un mouvement extrêmement technique, extrêmement précis mais l’intensité est évidemment très faible, puisqu’un club de golf est relativement léger. Bien plus léger que faire un squat, ou développé couché ou un soulevé de terre. C’est pourquoi un joueur de golf peut jouer 18 trous le matin, 18 trous dans l’après-midi, et répétez cela jour après jour après jour. La seule chose qu’un golfeur travaille vraiment est la technique, et ce travaille à un cycle de récupération très rapide. Ils peuvent donc, et doivent l’entrainer très fréquemment pour maximiser leurs capacités. Comparé au monde des sports de force, pensons à l’haltérophilie Il n’est pas rare que les haltérophiles s’entraînent six, neuf ou même 12 séances par semaine pour les plus avancés. Les mouvements d’haltérophilie, l’arraché et l’épaulé jeté sont clairement plus techniques que des mouvements de force pure comme le squat, le développé couché et le soulevé de terre. Les poids ne sont pas aussi lourds et il n’y a pas de mouvement excentrique dans ces exercices, donc ils ne causent pas autant de dommages musculaires. Les haltérophiles peuvent et doivent donc s’entrainer plus fréquemment que des powerlifters pour développer leur technique. L’hypertrophie et la force Le travail d’hypertrophie sera aura la deuxième longueurs de récupération-adaptation la plus courte de ces différentes qualités physiques. Le volume musculaire est l’un des facteurs sous-jacents les plus importants de la force. Plus un muscle est gros, plus il a de chances d’être fort. Donc parce qu’il est si important, nous devons nous entraîner fréquemment pour l’hypertrophie. Nous devons introduire fréquemment ce stimulus aux muscles, mais des muscles de tailles différentes, différents angles d’insertion tendineux vont dicter la fréquence à laquelle nous pouvons entraîner ces muscles : pour les petits muscles courts, nous pouvons et devons nous entraîner plus fréquemment que les gros muscles. Nous voulons donc faire des exercices pour les épaules, les triceps beaucoup plus fréquemment que les dorsaux ou les quadriceps. Votre production de force est également un indicateur primordial de la récupération de votre système nerveux. Au plus un athlète peut produire de la force, au plus il peut recruter des fibres musculaires, il aura besoin de temps pour faire récupérer son système nerveux. Il a été démontré que les athlètes expérimentés sont capables de produire une force plus élevée que les athlètes novices, même avec la même quantité de masse musculaire. Donc plus l’athlète devient expérimenté, plus sa courbe de récupération-adaptation pour en force sera longue, et plus la durée dont il aura besoin entre les cycles d’entraînement à haute intensité sera élevée. De même qu’un athlète relativement plus lourd sera en théorie plus fort, et aura besoin de récupérer plus longtemps du stress que son entrainement lourd lui a induit sur le corps et le système nerveux. Les tendons et ligements Enfin, l’intégrité des tissus, la santé de vos tendons et ligaments doit également être prise en compte. Ils vont avoir la plus grande longueur de récupération-adaptation des facteurs physiques dont nous traitons. Un entraînement très lourd va être le plus stressant pour vos articulations et vos ligaments, donc vous allez avoir besoin de plus de temps avant de vous entrainer à nouveau. La courbe de la surcompensation Détaillons le graphique de surcompensation ci dessus : Nous pouvons voir le

Ajustez les séances d'entraînement

Evolution d’un programme de débutant à confirmé (partie 2)

Evolution d’un programme de débutant à confirmé (partie 2) Créez facilement vos programme d’entraînement en force et suivez vos performance et votre état de forme avec ThePerfClub. Entraînez-vous mieux Suite à la partie 1, voici un exemple d’évolution de programme d’entraînement . Introduction à l’entrainement en force via la progression linéaire novice PRs chaque séance d’entraînement.   Jour 1: Lundi Jour 2: Mercredi Jour 3: Vendredi Semaine 1 Squat 3×5 Squat 3×5 Squat 3×5 Press/ Bench Press 3×5 Bench Press/ Press 3×5 Press/ Bench Press 3×5 Deadlift 1×5 Deadlift 1×5 Deadlift 1×5 Développez la fidélisation des vos coachings avec ThePerfClub!ThePerfClub est une plateforme de coaching qui permet aux coachs et aux sportifs à optimiser les progrès et la santé en évitant les blessures. Essayer maintenant Pour la grande majorité des sportifs, la première phase ressemblera à ceci, avec une augmentation de 2,5 kg à chaque entraînement. Ensuite, à mesure que l’athlète progresse au cours des 4 à 8 premières semaines du programme, des augmentations de poids plus faibles seront nécessaires. Finalement, l’athlète sera souvent incapable de terminer toutes les répétitions 3 fois par semaine en squat ou en soulevé de terre, ou les deux, nous devons donc effectuer un changement de variable pour continuer à progresser… Programme d’entraînement 1 : mercredi, jour léger PRs chaque séance d’entraînement pour développé couché et presse militaire, et PRs lundi et vendredi pour Squat et Deadlift.   Jour 1: Lundi Jour 2: Mercredi Jour 3: Vendredi Semaine 1 Squat 3×5 Squat 3×5 @ 80% Squat 3×5 Press/ Bench Press 3×5 Bench Press/ Press 3×5 Press/ Bench Press 3×5 Deadlift 1×5 Deadlift 1-3×5 @80%(ou Power Clean 5×3) Deadlift 1×5 Pour ce premier changement, nous augmenterons simplement la récupération entre les sessions du lundi et du vendredi en réduisant l’intensité du squat et du soulevé de terre de la session de mercredi. Les jeunes ou plus agiles peuvent ajouter le Power Clean à ce stade d’entrainement, qui peut également servir de soulevé de terre léger. De plus, des tractions peuvent être ajoutées à la fin de l’entraînement le mercredi ou, éventuellement, à la fin de tous les entraînements, si vous le souhaitez. Souvent, la presse ou le développé couché commencera à stagner (ou parfois en premier, de sorte que les étapes 1 et 2 puissent être inversées). Suivez l’état de forme de vos sportifs avec ThePerfClub!ThePerfClub vous aide à optimiser les performances et la santé avec des programmes qui prennent en compte les aspects d’entraînement et de mode de vie. Essayer maintenant Programme d’entraînement 2 : 5×3 sur le développé couché et presse PRs chaque séance d’entraînement pour développé couché et presse, et sur lundi et vendredi pour Squat et Deadlift.   Jour 1: Lundi Jour 2: Mercredi Jour 3: Vendredi Semaine 1 Squat 3×5 Squat 3×5 @ 80% Squat 3×5 Press/ Bench Press 5×3 Bench Press/ Press 5×3 Press/ Bench Press 5×3 Deadlift 1×5 Deadlift 3×5 @80% Deadlift 1×5 Pour la deuxième étape, nous allons déplacer le développé couché et passer de 3 séries de 5 à 5 séries de 3 et continuer à augmenter l’intensité à chaque session. Certains peuvent choisir de déplacer tous les exercices en séries de 3 afin d’augmenter l’intensité ou de baisser le volume pour une meilleure récupération et obtenir une meilleure réponse de la force. Programme d’entraînement 3 : back-off sets PRs chaque séance d’entraînement pour développé couché et presse, et sur lundi / vendredi pour Squat et Deadlift   Jour 1: Lundi Jour 2: Mercredi Jour 3: Vendredi Semaine 1 Squat 1×5 2×5 @ 90% Squat 3×5 @ 80% Squat 1×52×5 @ 90% Press/ Bench Press 5×3 Bench Press/ Press 5×3 Press/ Bench Press 5×3 Deadlift 1×5 Deadlift 3×5 @80% Deadlift 1×5 Pour cette étape, dans une situation où le sportif est en mesure de terminer sa première série de 5 (ou 3 sur la presse / développé couché), mais subit ensuite une baisse (par exemple: 1ère série = 5 répétitions, 2ème série = 4 répétitions, 3 ème série = 3 répétitions), alors une diminution d’environ 10% pour les séries 2 et 3 serait appropriée. À ce stade, nous avons probablement effectué suffisamment de petits changements pour continuer à progresser sans avoir à manipuler le volume. Nous devons maintenant commencer à manipuler le volume pour continuer à stimuler le stress et la récupération afin de continuer à progresser. Programme d’entraînement 4 : Transition à la Texas Method ou HLM (pour High,Low, Medium) PRs chaque semaine   Jour 1: Lundi Jour 2: Mercredi Jour 3: Vendredi Semaine 1 Squat 3-5×5 @ 90% de vendredi Squat 3×5 @ 80% de vendredi Squat 1×5 BP 5×5 (85% du 5RM) Press 3×5 (90% du 5RM) Bench Press 1×5 Deadlift 1×5 Deadlift 3×5 @80% du 5RM Deadlift 3×5 @ 90% du 5RM Semaine 2 Squat 3-5×5 (+2,5 KG) Squat 3×5 (+2,5 kg de mercredi dernier) Squat 1×5 (+2,5 KG de vendredi dernier) Press 5×5 (85% du 5RM) BP 3×5 (90% du 5RM) Press 1×5 Deadlift 1×5 (+2,5 KG) Deadlift 3×5 (+2,5 kg de mercredi dernier) Deadlift 3×5 (+2,5 KG de vendredi dernier) Dans cette étape, nous commençons à ajouter du volume (tout en réduisant l’intensité) au Squat et à la presse / développé couché de lundi, et au Deadlift de vendredi. Inversement, nous continuerons à ajouter de l’intensité (tout en réduisant le volume) au Squat and Press / développé couché du vendredi et au Deadlift du lundi. Cette transition peut se produire sur plusieurs petites étapes de sorte que, une fois terminée, nous avons un programme d’entraînement qui ressemble à la « Texas Method » (ou, un programme Heavy-Light-Medium). Étape 5 : passage à 4 jours PRs chaque semaine   Jour 1: Lundi Jour 2: Mardi Jour 3: jeudi Jour 3: Vendredi Semaine 1 Deadlift (Intensité)1×5  Press (Intensité) 1×5 Squat (Intensité)1×5 Bench Press (Intensité)1×5 Squat (Volume)5×5 @ 85-90% du jeudi Bench Press (Volume)5×5 @ 85-90% du vendredi Deadlift (Volume)3×5 @ 85-90% du lundi Press (Volume)5×5 @ 85-90% de mardi   Tractions (3 sets) Rowing (3×5-8)   Dips (3 sets)  Triceps extension (3×10)  Le passage

haltérophilie - Thibault cortes

Evolution d’un programme de débutant à confirmé (partie 1)

Traditionnellement, lorsque votre programme vous fait stagner et cesse de fonctionner, vous passez simplement à un nouveau programme; celui qui ressemble généralement très peu à l’ancien programme. Le nouveau programme est souvent plus compliqué que l’ancien programme, changeant de nombreuses variables telles que l’intensité, le volume, la fréquence et la sélection des exercices en même temps. Les modifications d’un programme doivent être aussi simples que possible, aussi longtemps que possible. Dans le programme d’un débutant, l’objectif est d’ajouter simplement plus de poids à la barre à chaque entraînement, trois fois par semaine, aussi longtemps que possible. Cependant, toutes les bonnes choses ont une fin et, finalement, vous ne pourrez plus ajouter du poids à la barre à chaque session. À ce stade, la plupart des athlètes passent à un nouveau programme plus compliqué, tel que la Texas Method, 5/3/1, ou autre programme connu. Vous vous demandes pourquoi ne pas simplement aller de l’avant et passer à un programme plus complexe et avancé ? Mais ce n’est pas la bonne question. La bonne question est: «Pourquoi iriez-vous vers une programmation plus compliquée si la programmation simple fonctionne toujours?» Parmi le large éventail de choix de programmation, une programmation simple conduit à des progrès à court terme plus efficaces et à de meilleures décisions de programmation à long terme. Il n’y a aucune raison de compliquer les choses si ce n’est pas nécessaire. Vous souhaitez être accompagné dans la création de votre programme d’entraînement ? ThePerfClub est une plateforme d’optimisation des performances. Essayez gratuitement. Un nouveau programme compliqué fonctionne parfois et vous rend plus fort. Mais le problème devient inévitablement un problème de connaissance. Si le nouveau programme fonctionne, quelle variable ou quelles variables font la différence ? Et si cela ne fonctionne pas, que devriez-vous changer dans votre prochain programme pour voir les progrès ? Ceci est essentiel car votre progression ne ressemblera pas exactement à celle des autres et la modification d’un trop grand nombre de variables rend difficile la détermination des changements à l’origine des résultats. En terminologie scientifique, vos résultats ne sont pas reproductibles. Vous ne pouvez ni répéter et miser sur votre succès, ni éviter les erreurs futures, car vous ne savez pas quelle variable modifiée était responsable. Même si vous constatez des gains à court terme, il est préférable de planifier un succès à long terme. Et si, plutôt que de passer à un tout nouveau programme lorsque vous stagnez, vous effectuez une très petite modification, peut-être une variable de l’ancien programme – la dose efficace minimale de changement – pour maximiser votre retour et continuer à progresser? Le problème avec les théories de la programmation La programmation peut être autant un art qu’une science. Nous utilisons notre expérience combinée avec le peu de recherches crédibles et pertinentes pouvant être trouvées pour développer des plans optimaux pour les athlètes. Les athlètes sont sous-optimaux dans la mesure où ils vivent souvent en dehors de l’entrainement : ils ont un emploi, ils ont des familles, ils partent en vacances, ils tombent malades. Par conséquent, la programmation dans le monde réel n’est pas contrôlée à 100%, car il y a souvent trop de variables non contrôlées en jeu, et il n’y a, par conséquent, aucun « sujet témoin ». Au mieux, c’est une science inexacte, et au pire, c’est un essai et une erreur. Par conséquent, nous devons développer des philosophies de programmation qui sont construites sur des principes biologiques et affinées par l’expérience. Cela signifie que notre philosophie de programmation est une théorie qui fonctionne avec sa part d’erreurs (comme toute théorie de programmation), et quiconque dit le contraire de sa propre philosophie de programmation n’est pas honnête. Comme pour toute théorie, nous devons faire preuve de discernement en utilisant la méthode scientifique : nous observons, nous réfléchissons, nous considérons notre expérience, nous questionnons et débattons. Ensuite, nous formons une hypothèse et commençons à la tester lors des entrainements en utilisant des données quantitatives pour nous assurer que notre hypothèse est sur la bonne voie. Si nous sommes honnêtes avec nous-mêmes au sujet des limites de notre compréhension et de notre environnement d’entrainement, nous pouvons continuellement tester et améliorer nos théories, faisant de nous de meilleurs programmeurs, de meilleurs entraîneurs et des athlètes plus compétents. À la base de tout cela se trouvent quelques principes clés de la physiologie, enveloppés dans le mécanisme du changement biologique connu sous le nom de cycle Stress / Récupération / Adaptation. Un bref examen du cycle stress / récupération / adaptation Pendant le cycle Stress / Récupération / Adaptation, le corps est exposé à une surcharge de stress, perturbant l’homéostasie et entraînant une diminution des performances – lors d’un entraînement correctement programmé, ce stress est spécifique à la performance pour laquelle nous nous entraînons. Le corps commence immédiatement le processus de récupération, répondant au stress en s’adaptant à lui, de sorte que la prochaine fois qu’il est appliqué, ce n’est pas un stress de surcharge (vous serez capable de faire le même entrainement plus facilement). Afin de continuer à progresser vers l’adaptation souhaitée, la contrainte de surcharge doit être augmentée progressivement au fil du temps. De plus, le principe de l’adaptation spécifique aux exigences imposées stipule que le stress doit être spécifique à l’adaptation souhaitée. Il faut des squats lourds pour améliorer les mécanismes qui nous permettent de squatter plus de poids. Cela nécessite que nous considérions les processus cellulaires de base qui composent l’adaptation souhaitée. La durée du cycle Stress / Récupération / Adaptation, dépend en grande partie de la quantité de récupération nécessaire à l’adaptation. Le temps nécessaire pour se remettre d’un stress dépend de la quantité et de la durée du stress, de l’expérience antérieure du corps avec des facteurs de stress similaires, du stress supplémentaire imposé au corps pendant la période de récupération et de l’application de méthodes de récupération suffisantes pendant la période, une nutrition principalement adéquate et repos avec un bon sommeil. Une foule d’autres facteurs génétiques et physiologiques dictent également le temps de récupération et entraînent

periodisation

La périodisation agile de l’entraînement : être adaptable pour progresser

Périodisation agile et philosophie de l’entraînement La périodisation agile est une méthode de planification qui repose sur la prise de décision dans l’incertitude, plutôt que sur l’idéologie d’une méthode précise. Comme par exemple la théorie de l’entrainement classique (constructions physiologiques et biomécaniques) qui se rapproche de la planification de la production comme le Fordisme et la spécialisation. Les stratégies de planification contemporaines sont basées sur une tentative de planification par la prédiction de ce qui va se passer et une analyse linéaire, ce qui ne convient pas pour faire face au domaine incertain et complexe, comme la performance sportive. Le mot « agile », indépendamment de la périodisation, vient du domaine de la gestion de projet informatique (les startups web et mobile l’utilisent beaucoup). Le développement logiciel agile comprend différentes approches du développement selon lesquelles les besoins et les solutions évoluent grâce à l’effort collaboratif d’équipes auto-organisées et polyvalentes avec leurs clients/utilisateurs finaux. Il tente de développer un produit que les clients veulent en le co-construisant avec eux pour taper au plus juste. Il préconise la planification adaptative, le développement évolutif, la livraison précoce de prototypes puis l’amélioration continue vers le produit final, et il encourage une réponse rapide et flexible au changement par l’itération. La périodisation itérative La périodisation itérative consiste en des processus de construction, d’analyse et de rétrospectives. Elle se base sur des hypothèses à tester (par exemple avec un prototype) de façon systématique afin de valider ou non rapidement l’hypothèse pour ensuite avancer vers la prochaine priorité (et améliorer le produit). Ces hypothèses peuvent être appliquées à différentes échelles : Via le cadre d’un projet, qui correspond en périodisation sportive à un macrocycle Via une version, qui correspond à un périmètre fonctionnel livrable, qu’on peut assimiler à un mesocycle en périodisation sportive Via un « sprint » qui désigne une période courte (1 semaine ou 2) pendant laquelle un travail spécifique doit être fait, puis mis à jour pendant la période suivante. Il peut être considéré comme un microcycle (plus ou moins une semaine d’entrainement) Malgré la différence des termes, on peut voir la similarité des principes dans leurs définitions et application, tant dans la périodisation de projet logiciel que sportive. Top-down vs. Bottom-Up Une autre facette de la différence entre la planification classique, qui se base sur la prédiction d’un monde certain, et la périodisation agile, qui par du constat qu’on ne peut prédire un monde incertain est l’organisation : Top down : il s’agit de voir la situation dans son ensemble, de « dé zoomer », de décider des objectifs et des stratégies pour les atteindre, et de répondre aux questions «Que faire et pourquoi». Il s’agit d’une approche assez courante dans la périodisation classique, où l’on commence par une vue d’ensemble et on passe à la conception des plus petites phases et versions (ou sessions d’entrainement en sport). En prenant un exemple appliqué au sport, nous nous dirions « nous avons tel objectif ou compétition, comment gérer les phases d’entrainement dans la saison, puis les semaines d’entrainement… » La périodisation agile, elle, vise principalement à voir la situation dans son ensemble et à s’assurer que les autres plus petites phases sont alignées aux objectifs. Bottom up : il s’git d’avoir une approche plus pragmatique et concrète en sachant «ce qui peut être fait maintenant et comment». La méthode ascendante commence par les problèmes à résoudre (par exemple, l’équipement et les installations, le niveau des athlètes, etc.) plutôt que par une vision long terme d’une grande compétition par exemple (ce qui est l’objectif de l’approche descendante). La planification de sprint ou microcycles (semaine d’entrainement) vise principalement à déterminer ce qui peut être fait et comment (tout en gardant évidemment les objectifs en tête). Pour utiliser l’approche ascendante, il faut adopter le concept de MVP, ou « minimum viable product » dans le monde des startups, que nous pouvons adapter à l’entrainement via un « programme minimum viable ». Il correspond au programme le plus simple possible qui va créer la progression. C’est à partir de ce MVP que l’on va pouvoir affiner le niveau du sportif et comment l’améliorer. Un concept essentiel du MVP est que toutes les qualités (les fonctionnalités pour un logiciel) identifiées comme importantes sont prises en compte. Par exemple, en s’assurant qu’il y a de façon harmonieuse du travail de vitesse, une technique de qualité, de l’explosivité, des mouvements de force. Les variations et les exercices superflus sont moins pris en compte, on se concentre sur l’essentiel. Il est illusoire de croire que lorsqu’un coach commence à travailler avec un ou des athlètes, il connaît immédiatement les objectifs et ce qui doit être fait (approche descendante top-down) pour améliorer les performances. Vous devez d’abord comprendre à quoi et qui vous avez affaire, déterminer les problèmes avant de décider de la vision et des phases à long terme. Voici un exemple: imaginez commencer à travailler avec une équipe de basket et aborder la planification selon ces deux perspectives: Top down : la vision théorique est que nous avons besoin d’athlètes forts, rapides, en forme et en bonne santé. Nous commencerons par utiliser une méthode d’entrainement à la mode. Par exemple, commencer par la phase d’adaptation anatomique (prise de volume musculaire et endurance), suivie de la phase de force maximale, puis de la phase de vitesse/force explosive avant les compétitions. Ce plan est prévu avant même d’avoir vu l’athlète évoluer et de connaitre les faiblesses que l’on peut adresser. Pourquoi faire ça ? Parce que si vous n’avez pas de plan à long terme, que tout le monde s’attend à voir pour être rassuré, vous serez vu comme le coach qui ne sait pas quoi faire. Et parce que des livres disent de faire comme ça. Bottom up : le constat concret est que j’ai une salle de sport à disposition, des athlètes qui n’ont jamais soulevé de poids de leur vie et un directeur qui ne croit pas à la préparation physique au basket et qui préfère faire jouer son équipe. Que suis-je censé faire pour gagner le championnat, obtenir la confiance des

potentialisation

Augmentez votre potentiel avec la potentialisation

La potentialisation peut être définie comme le séquencement stratégique de l’entrainement afin d’améliorer les phases ultérieures potentielles. Regardons les trois différentes phases utilisées dans l’entrainement en force. La phase de préparation générale et potentialisation La phase de préparation générale, qui est la première phase du cycle d’entrainement. C’est une phase qui met l’accent sur le conditionnement physique « GPP » (general physical preparation). L’entrainement de l’athlète va être principalement axé sur les moyens généraux avec des exercices de base qui vont améliorer ses qualités générales de force (jambes, dos, etc). Nous pouvons travailler sur les faiblesses pour faire apparaître la force de par exemple vos jambes, par rapport à votre dos. Ou tout simplement en général la force physique globale qui va permettre une plus grande capacité de travail de l’organisme. Développer une très grande capacité de travail dans cette phase est principalement bénéfique pour que dans les prochaines phases, nous sommes en mesure d’effectuer suffisamment de charge d’entrainement pour optimiser les effets de l’hypertrophie par exemple. L’hypertrophie est d’ailleurs un élément clé de cette phase, plus comme un sous-produit du fait que nous faisons des volumes si élevés d’entrainement pendant la GPP que nous allons avoir la capacité d’augmenter la taille musculaire. Si nous voulons ensuite avoir des muscles qui produisent plus de force nous devons faire des muscles plus gros pour ce faire. Pour illustrer cela, quelqu’un de débutant dans un sport va faire beaucoup plus d’exercices généraux parce qu’il a besoin de développer cette capacité athlétique générale de base. Si on compare avec la phase générale d’un athlète confirmé, qui a beaucoup d’expérience, sa phase générale va être beaucoup plus réduite et beaucoup moins générale car il a déjà développé beaucoup de ces qualités de base : il est probablement déjà très fort, a probablement la quantité requise de masse musculaire et sa capacité de travail est probablement déjà très élevé. Une autre utilité de cette phase de préparation générale dans la potentialisation consiste à éviter la stagnation après une compétition ou un record personnel. Il doit y avoir une phase qui leur permet de réintroduire du volume et de les réintroduire à un entrainement plus avec plus de variation, ce qui leur permet de repousser tout type de résistance adaptative. Finalement, cette période de phase générale va durer de deux semaines à plusieurs mois. Cela dépend vraiment des athlètes, comme nous venons d’en parler, et de leur niveau d’expérience.  Le sport spécifique ne signifie pas qu’ils n’ont pas déjà une grande base ou une fondation de général. Par exemple les athlètes haltérophiles qui viennent du crossfit ont déjà une condition physique excellente et n’ont probablement pas besoin de passer des mois et des mois dans cette phase. De même dans le cas où un athlète connait déjà un niveau d’expertise avancé, il n’aura pas besoin de plus que d’une courte période de conditionnement physique. La phase de force et potentialisation de l’entraînement les principaux objectifs de la phase va être d’augmenter la force maximale, la capacité de produire plus de force avec les muscles et nouveaux tissus développés pendant la phase d’avant.  Nous devons maintenant apprendre à ce muscle comment générer plus d’explosivité. L’une des raisons pour lesquelles on insiste moins sur la force explosive dans la phase générale est qu’elle est contradictoire avec la volume imposé dans cette première phase. Vous devenez plus explosif parce que les niveaux de fatigue vont diminuer avec la diminution du volume.   Enfin la troisième priorité principale de la phase de force est le taux de force développée par l’athlète qui a besoin de produire autant de force que possible pendant le moins de temps possible. C’est un moment parfait pour développer ces aspects, juste avant de développer des aspects plus techniques dans le cycle suivant. On voit bien la l’utilité de la potentialisation. La longueur de cette phase dépend également du niveau d’expérience de l’athlète. Au plus la période de compétition est loin dans le calendrier, au plus on va pouvoir passer de temps dans cette phase. Un athlète déjà très fort ne passera pas beaucoup de temps dans cette phase. La longueur va donc être entre 4 semaines à 6 mois, cela dépend vraiment du niveau et des besoins de l’athlète. La phase de pré compétition Cette troisième phase que nous avons ici va faire culminer l’athlète à son potentiel maximum si elle est bien exécutée et le timing maitrisé avant la compétition.  La priorité numéro un ici est de développer les prouesses techniques. L’objectif principal au cours de cette phase va être la gestion de la fatigue et la remise en forme. Le but est que les athlètes qui vont entrer dans ce bloc d’entrainement avec un niveau élevé de fatigue de toutes les phases d’entrainement précédentes puissent récupérer et avoir leur meilleur niveau de performance d’une manière prévisible pour la compétition.  Nous avons aussi l’aspect psychologique ou la préparation tactique de l’athlète qui est à envisager dans cette phase : cela peut servir à renforcer la confiance en réduisant la fatigue et l’amélioration de la technique. Cette phase va être dépendante de la durée des autres cycles préalables, du temps qui nous sépare de la compétition et du niveau technique de l’athlète. En général, cette phase va durer entre 1 semaine à 6 semaines. Comment ordonnons-nous ces phases de potentialisation ?  Comme si vous construisiez un bâtiment ou un gratte-ciel, vous devez commencer par les fondations. C’est la toute première chose qui est faite avant de construire la structure elle même. Dans le processus d’entrainement c ‘est la même chose, la phase générale doit être terminée et achevé dans une certaine mesure avant que les phases suivantes se produisent. Il doit y avoir une continuité dans les phases pour que la phase de force ait lieu. Par exemple, il faut avoir les bonnes variations d’exercices, la bonne technique qui va être de la plus basique à la plus spécifique et complexe.  Toutes ces choses doivent être planifiées de la phase générale, à la transition dans la