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Nom de l’auteur/autrice :Gildas CAUVIN

ThePerfClub permet aux coachs et sportifs de planifier, analyser et améliorer leurs performances.

La vitesse et la force

Comment optimiser la vitesse dans l’entrainement en force

Force vs. vitesse Quand on améliore la force, on baisse ses capacités de vitesse et de vélocité. Quand on améliore la vitesse, on perd en force. Ceci dit, la force est une composante essentiel pour être rapide et puissant. Il est nécessaire dans un entrainement bien conçu de faire un block de force avant de faire un bloc de vitesse. C’est le principe même de potentialisation. La puissance, entre la force et la vitesse. La puissance est la capacité à développer sa force dans un minimum de temps. Dans la plupart des sports ou l’entrainement en force est présent, c’est généralement vers un objectif de puissance, pas de force maximale comme en powerlifting. Quand travailler la puissance ? En accord avec le principe de potentialisation, le bloc de puissance doit se faire : Après avoir fait un bloc de force. Pour avoir construit les fondations nécessaire qui nous permette d’avoir un meilleur potentiel de départ pour améliorer sa puissance. Pendant le bloc de vitesse pour les sports de puissance ou il faut être explosif, généralement sur une courte période de temps. Comment travailler la puissance ? Si on parle de l’essentiel de la puissance, à savoir développer sa force en un minimum de temps, on la travaillera : Dans les mouvements les moins, comme le déplacement de charge à la salle de sport, en visant des zones d’intensités non maximales, de 30% du max à 50% environ. L’idée est d’avoir une charge additionnelle qui nous permette de bouger vite. Avec la pliométrie, ou aura une charge additionnelles sur la corps qui devra par exemple amortir un saut en contrebas avant de sauter en contre haut. En affinant sa sélection d’exercices en choisissant les mouvements les plus spécifiques qui se rapproche au plus prés des mouvements du sport lui même, voir même le sport lui même, en isolant les moments ou le développement de la puissance se fait. Par exemple pour un sprinter, en faisant des départs et les 30 premiers mètres, en faisant des accélérations des le sable, en côte… On cherchera également à préserver sa puissance et sa vitesse avec des contraintes de fatigue, avec la Puissance maximale Aérobie par exemple. Dans la préparation physique pure d’un côté, c’est à dire soulever des poids, faire du cardio, des accélérations, de la pliométrie etc, et la préparation technique en parallèle, il faut intégrer la notion de vitesse/vélocité dans tous les types d’entrainement. La vitesse est spécifique au sport La vitesse doit normalement être entrainée pendant toutes les phases d’entrainement car il faut toujours avoir un minimum de vitesse pour pouvoir effectuer les mouvements techniques du sport. Autrement, on n’appliquerait pas correctement la nécessité de spécificité dans l’entrainement. Un athlète qui s’entraine essentiellement à améliorer sa force maximale sans prendre en compte la vitesse n’arrivera pas à bouger assez vite pour entrainer correctement sa technique. Aussi, il semble que la mesure de la vitesse se fasse au plus juste dans la spécificité du sport. Pour un athlète qui fait du saut en hauteur, ou voudra qu’il soit puissant et rapide pour le saut en hauteur. Lors de la compétition, on se fiche si la vitesse de sa barre au squat est rapide, mais c’est une composante que l’on doit améliorer pour potentialiser la vitesse. Toujours en appliquant le principe de potentialisation, on accentuera l’entrainement en vitesse en période de pré-compétition. C’est à ce moment la que l’on ne cherche plus à développer sa force maximale, on cherche à la préserver et surtout à l’utiliser pour développer sa puissance, et sa vitesse. La vitesse pourra être travaillée avec une charge « négative », par exemple pour les sports de sprints : sprints en descente, sprints lancés… On peut imaginer au BMX race, comme un sprinter en vélo, avec un braqué plus bas. Il y a également plein d’autres exercices dans la pliométrie qui sont adaptés. Progressez avec nous dès aujourd’hui !De la création du profil de l’athlète jusqu’à l’analyse de votre programme. Rejoignez la version beta gratuitement. Essayer maintenant Articles recommandés

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specificité

Principe scientifique de l’entrainement : Spécificité

La spécificité est le degré auquel un exercice d’entraînement est lié au sport lui-même. La spécificité est le cadre autour duquel tous les autres principes sont construits. Il devrait guider le processus décisionnel pour toutes nos décisions d’entraînement, de la sélection des exercices, au volume total et à l’intensité. Cela signifie que l’entraînement doit guider et développer les systèmes sous-jacents du sport et les adaptations que nous faisons doivent être bénéfiques aux résultats du sport. Cela signifie essentiellement que nous utilisons la spécificité comme ligne directrice pour la sélection des exercices, la sélection de la zone d’intensité, la sélection du volume pour l’athlète, afin que les adaptations qu’ils apportent leur profitent réellement dans le sport. Ils doivent avoir une forte corrélation, être liés à ce que nous faisons dans le sport. Quels sont les systèmes sous-jacents que nous entraînons dans un sport ? Les systèmes moins spécifiques, l’entrainement plus général que nous faisons en début de cycle, sont eux aussi guidés par la spécificité : force générale, flexibilité, mobilité, coordination de base … ces domaines, bien que généraux doivent être le plus spécifiques possible pour voir leurs adaptations aient un impact positif sur le résultat sportif. L’entraînement technique doit aussi se traduire dans l’amélioration des mouvements sportifs. Et puis la pratique du sport lui-même avec des intensités maximales dans un environnement compétitif. La spécificité pour les sports de force et de puissance. Quels sont les systèmes sous-jacents que nous entraînons dans les sports de force ou de puissance ? Comme l’haltérophilie, le sprint ou le BMX. Nous allons d’abord travailler avec les exercices les moins spécifiques et les plus généraux. De façon générale, ils ont une corrélation plus faible avec le résultat réel mais tombent toujours sous le couvert d’un entrainement à la spécificité. La force avec des exercices généraux similaires au sport. Par exemple, faire des squats, augmenter la force des jambes, augmenter la force du dos, utiliser des exercices de soulevé de terre ou de traction, augmenter la force des muscles des épaules et du haut du dos. Ou encore des exercices d’explosivité, de prise de masse musculaire si besoin, de pliométrie ou des capacités motrices et d’agilité générale pour être « fit » et augmenter la capacité de travail. Ces exercices ne sont pas nécessairement directement liés au sport lui-même mais ils doivent toujours solliciter des angles et mouvements spécifiques au sport. Ce qui doit être évité ici, c’est un entraînement si général qu’il n’a aucun impact ou qui nuira au résultat du sport. Cela pourrait donc inclure des choses comme la course à pied longue distance pour un sprinter, des niveaux élevés d’entraînement en endurance, un travail de musculation excessif… L’exercice de compétition proprement dit : développer les compétences techniques et développer la force spécifique du mouvement de compétition. Nous utiliserons des exercices d’entraînement plus spécifiques qui imitent le mouvement compétitif ou imitent des parties du mouvement compétitif. Ces exercices restent moins spécifiques que l’exercice de compétition lui-même. Mais ils ont une bien plus forte corrélation que les exercices généraux. Ils sont étroitement liés aux mouvements de compétition mais ne sont pas de nature identique. Améliorer l’exécution technique réelle de l’exercice de compétition lui-même. Il s’agit du système de spécificité le plus élevé, le mouvement de compétition lui-même réalisé à une intensité maximale et dans un environnement de compétition. Finalement, ce que nous recherchons avec spécificité, c’est l’adaptation dirigée. L’adaptation dirigée Ce qui est important, c’est que les exercices et les méthodes utilisés produisent les adaptations souhaitées pour améliorer les performances en compétition. Choisir des exercices trop éloignés du sport est contraire au principe de la spécificité. Nous recherchons toujours des exercices qui sont étroitement liés au sport lorsque nous parlons de spécificité. L’application correcte de la spécificité dans le processus d’entrainement : Faire des exercices d’entraînement allant de moins spécifiques à plus spécifiques à l’approche de la compétition. Nous allons diminuer le volume le moins spécifique à l’approche d’une compétition et nous allons remplacer ce volume par une augmentation d’exercices plus spécifiques, qui ont une adaptation dirigée bénéfique à notre pic de forme sportive. il est nécessaire de rester dans le domaine de la pratique technique même pendant les phases d’entrainement générales car la technique des exercices est très critique pour la réussite de l’athlète. Plus le niveau d’expérience de l’athlète est bas, au plus il a besoin de temps pour améliorer sa technique et au plus les exercices spécifiques sont élevés, car cela leur sera bénéfique dans le processus d’apprentissage du sport. Différents exercices et différents moyens sont souhaitables à différentes phases du processus d’entrainement. Les exercices qui sont moins spécifiques dans les premières phases de cycles de l’entraînement sont bénéfiques dans la mesure où ils produisent certaines des adaptations que nous recherchons : par exemple le squat à répétition élevée peut ne pas être directement corrélé avec les performance dans le sport (disons le rugby ou le judo), mais il peut être bénéfique qu’une augmentation de la taille musculaire et une augmentation de la force musculaire, ainsi qu’une capacité de travail supplémentaire profiteront à l’athlète dans les phases suivantes de son entraînement. La spécificité ne se limite pas à l’exercice mais il est également affecté par la charge. Les exercices qui sont très similaire au sport réel effectués avec des intensités trop légères et une fréquence très élevée ne sera pas très spécifique parce que l’intensité réelle n’imitent pas la compétition. Néanmoins, ces exercices pourraient être utile car ils nous permettent de parfaire la coordination de base des exercices techniques tout en maintenant un volume d’entraînement très élevé en début de cycle d’entraînement. Quand nous faisons des exercices plus généraux, moins spécifiques, cela s’accompagne généralement par plus de volume. Et à cause de cela, nous devons maintenir les compétences techniques et cela peut être accompli grâce à l’utilisation d’exercices plus partiels qui imitent toujours la technique elle-même, ou ont certaines parties mais sont plus faciles à réaliser. Les athlètes peuvent mieux tolérer ce type d’exercices car ils sont plus simples et la fatigue accumulée

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variation

Principe scientifique de l’entrainement : variation des exercices

Parlons du principe de variation des exercices. Quel est vraiment le principe de variation des exercices? Ce sont les changements stratégiques apportés au programme afin d’amplifier l’effet d’entraînement à long terme. Il s’agit donc de tout type de changement par rapport au programme de formation initial, ou le changement de tout type de variables qui changent l’effet réel à long terme. Il peut s’agir de choses qui modifient suffisamment le programme pour éviter la stagnation ou prévenir les blessures, etc. Ce dont nous devons être conscients ici est la différence et le contraste entre l’adaptation dirigée (ou la spécificité) : ce qui signifie que nous devons faire la chose que nous essayons d’améliorer. Si l’objectif est de faire un squat à 200 kg en 1 répétition max, il faut faire des squats pour se perfectionner. Et la résistance adaptative : si nous répétons les mêmes exercices encore et encore, nous développerons une résistance à ce stimulus. La spécificité est donc toujours numéro un, et nous savons qu’en raison de l’article précédent sur l’adaptation dirigée et la résistance adaptative, que la spécificité sera le fondement sous-jacent de toutes les décisions d’entrainement. Nous ne pouvons donc pas remplacer la spécificité à chaque fois que nous essayons d’éviter toute sorte de résistance adaptative. Sachez en plus sur ces deux concept dans notre article sur la résistance adaptative et l’adaptation dirigée. Comment créer de la variation des exercices? avec spécificité vs. variation? La chose la plus spécifique qu’un athlète peut faire est de pratiquer son sport comme en compétition. Tout écart par rapport à cela est une variation, qu’il s’agisse de tempo différent, de mouvements, de difficultés techniques différentes, etc. Avec le volume Voyons comment nous créer la variation grâce à l’utilisation du volume. Les changements dans le volume global d’une phase à l’autre ou d’une semaine à l’autre ou d’un mois à l’autre auront un effet sur la variation des exercices parce que nous faisons plus que la période d’avant (le principe de surcharge). Cela rejoint l’idée de potentialisation de phase, en ce que certaines phases vont être d’ampleur différente et ces effets vont se transférer à d’autres phases. Avec l’intensité Les changements dans l’intensité, le poids absolu sur la barre ou de l’effort perçu auront également un effet sur la variation. Pour un haltérophile, les snatch et l’épaulé jeté avec un poids maximum d’une répétition sont complètement spécifiques. Moins d’intensité entre 65 et 100% pour plus de répétitions ou même pour le même nombre de répétitions, mais avec une intensité plus faible, aura un effet différent. Il y a des variations parce que nous utilisons une intensité plus légère que celle utilisée en compétition. Avec la sélection d’exercices Il s’agit de la forme de variation la plus classique ou la plus connue. C’est que nous pouvons utiliser une intensité maximale, nous pouvons utiliser les mêmes volumes et le même stimulus d’entraînement, mais nous changeons l’exercice : changer la position d’un squat avec un banc, des squats partiels, excentrique etc. Le soulevé de terre à partir d’un déficit, etc. La modification de la structure de la façon dont le mouvement est exécuté aura pour effet qu’il soit moins spécifique et sera une variation. Comment utiliser correctement le principe de variation des exercices La bonne application Le plus important est le timing stratégique où les modifications dans programme créent des variations. Il est important que ce timing ne soient pas en conflit avec le processus d’entrainement. Nous n’essayons pas de changer les variations ou de créer des variations et violer le principe spécificité. Il ne faut donc pas une grande variation dans des choses comme la phase de « peak » ou la période de pré-compétition. Il n’est donc pas nécessaire d’essayer de prévenir la résistance adaptative dans ces périodes, car nous savons que la spécificité est le facteur le plus important. Les variations exercices doivent être basés sur les besoins des athlètes. Il est extrêmement important que les variations que nous choisissons, bien moins spécifiques , affectent les faiblesses de l’athlète. Vous devez déterminer laquelle de vos capacités est sur-développée ou sous-développée et quels exercices seront bénéfiques. Ainsi, quelqu’un qui a une très bonne force pour l’exécution d’un sport mais qui n’est pas techniquement bon, choisira des variantes pour éviter d’augmenter dramatiquement la force dont il dispose. Il va vouloir choisir un exercice qui augmente peut-être le timing du mouvement, la technique… Il en va de même pour les exercices généraux. Si quelqu’un a des jambes très faibles, le dos très fort, il devra dépenser plus d’énergie pour des exercices comme des squats plutôt qu’avec des tirages. Sous application Dans le cadre d’une sous-application des variations dans le programme d’entraînement, nous allons essentiellement avoir une situation où l’athlète fait le même entraînement d’un mois à l’autre, d’une semaine à l’autre, voire d’une année à l’autre. Ils font les mêmes séries et répétitions ou le même volume total dans n’importe quel cycle. Ils utilisent une marge très étroite de zones d’intensité, peut-être qu’ils ne s’entraînent qu’avec une intensité maximale. Et peut être qu’ils n’ont pas le niveau de variation d’exercice qui leur permet peut-être de palier à leurs faiblesses. Ne pas faire de variations peut conduire à la stagnation, à des blessures. Sur application C’est probablement un peu plus courant car il y a souvent un sentiment que nous devons tout changer dans notre entrainement pour progresser. Changer trop souvent va violer l’adaptation dirigée. Si vous faites toujours une variation différente de vos exercices, en rotation constante, vous n’aurez jamais la possibilité de développer un stimulus quelconque dans cet exercice. Il n’y a aucune spécificité car toute votre charge d’entraînement est répartie sur différentes variations qui ne visent pas à augmenter votre objectif. Changer d’exercices trop tard dans le programme d’entraînement , par exemple les deux ou trois dernières semaines ou le dernier mois de la phase de pré-compétition d’un cycle d’entraînement. Si vous changez les exercices de façon spectaculaire ou trop fréquemment, vous n’aurez pas le même niveau d’affutage technique. Si vous violez l’adaptation

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Résistance adaptative et adaptation dirigée

Principe scientifique de l’entrainement : Adaptation dirigée vs résistance Adaptive

Parlons de deux concepts importants à comprendre en matière de conception de programme, pour un bon entrainement à long terme pour éviter de stagner et de se blaisser. Ces concepts sont l’adaptation dirigée et la résistance adaptative. Ces deux idées sont à bien des égards à nouveau les deux faces de la même pièce et à bien des égards fonctionnent l’une contre l’autre, mais vous pouvez les faire travailler stratégiquement l’une avec l’autre. C’est alors que vous obtiendrez vraiment vos meilleurs résultats d’entraînement à long terme. Ceux-ci vont être fortement impliqués dans votre processus décisionnel en ce qui concerne le principe de spécificité, la gestion de la fatigue, le stimuli de récupération-adaptation et le principe de variation. Qu’est ce que l’adaptation dirigée ? C’est un sous-principe de la spécificité et il traite essentiellement le séquencement logique de l’entraînement vers un objectif spécifique : nous augmentons le volume pour les adaptations hypertrophiques ou augmentons l’intensité pour les adaptations en force ou augmentons la spécificité pour les adaptations techniques. Cela doit se produire en temps voulu, ce qui se construit sur plusieurs semaines ou plusieurs mois, pas toutes les semaine ou tous les mois. Un exemple de cela serait si votre objectif est d’améliorer votre squat sur des séries de cinq, pour une adaptation dirigée, nous voudrions faire des squats sur des séries de cinq une ou deux fois par semaine. Pour être simple, si vous voulez être meilleur dans quelque chose, pratiquez ce quelque chose. Vous pouvez avoir plusieurs objectifs, mais si vous les cumulez, ils pourraient tous s’améliorer, mais ils ne s’amélioreront pas autant qu’ils le pourraient. Donc, au fur et à mesure que nous introduisons ces autres objectifs, nous pouvons interférer avec l’adaptation dirigée, car moins vous entraînez un de ces objectifs singuliers, plus les résultats se détérioreront rapidement. Donc, même si vous progressez, parce que vous ne vous consacrez pas uniquement sur un objectif particulier, vous n’allez pas construire de fondations solides. Qu’est ce que la résistance adaptative ? L’autre côté de la médaille de l’adaptation dirigée est la résistance adaptative. Commençons par introduire le concept de réaction positive et négative. une boucle positive est une boucle dans laquelle le produit de l’action produit plus de la même chose. La résistance adaptative se produit sur une boucle de rétroaction négative dans laquelle le produit du système signifie que vous obtenez moins de ce que vous aviez auparavant. Donc, quand vous avez faim et que vous mangez, vous n’avez plus faim du tout. C’est une boucle de rétroaction négative, plus vous mangez, et moins vous avez faim. Cela se traduira dans l’entrainement par le fait qu’au plus vous effectuez un exercice, au moins vos résultats vont augmenter grâce à cet exercice. D’ou le principe de variation. Comment programmer avec l’adaptation dirigée et la résistance adaptative? Avec l’adaptation dirigée, vous devez avoir une direction stratégique séquentielle vers un objectif. Vous devez entrainer la chose que vous voulez améliorer encore et encore, mais au fur et à mesure que nous le faisons, le résultat diminue. Donc, trouver ce juste milieu entre l’adaptation dirigée et la résistance adaptative est tout l’art du coaching. Pour en savoir un peu plus sur la façon d’appliquer cette idée de résistance adaptative et comment mieux la comprendre, consultez notre principe de potentialisation de phase. Comment l’adaptation dirigée et la résistance adaptative sont-elles liées au succès de l’entraînement en force et puissance ? Il y a quatre catégories principales qui vont être affectées par ces deux concepts : Le développement de la technique. l’hypertrophie: en faisant de plus en plus de volume, ce volume va devenir de moins en moins impactant sur la croissance musculaire. La production de force maximale bénéficiera d’une adaptation dirigée, mais la aussi, si vous en faites trop, vous allez rencontrer une résistance adaptative. et enfin vos tissus : si vous faites le même mouvement encore et encore, vous pourriez avoir une blessure de sur-utilisation. Ce serait la réponse des tissus à la résistance adaptative. Technique Spécifiquement de technique, nous avons les quatre étapes de l’apprentissage moteur : incompétence inconsciente : fondamentalement, vous êtes mauvais et vous ne savez même pas à quel point vous êtes mauvais, vous ne pouvez même pas comprendre ce que vous faites. incompétence consciente : vous savez que vous avez des défauts techniques et vous y pensez, parfois vous les corrigez et parfois vous ne pouvez pas. compétence consciente: où vous êtes capable de faire les choses correctement, mais vous devez vraiment vous concentrer. compétence inconsciente où votre technique est devenue automatique, c’est votre mode par défaut, vous pouvez arrêter votre cerveau et juste être fort et puissant. Un débutant aura du mal à améliorer sa technique parce qu’il n’a pas le contrôle moteur et la conscience de cette incompétence. Mais à mesure qu’il devient plus expérimenté et qu’il évolue vers la compétence consciente, leur technique peut s’améliorer très rapidement car ils peuvent voir les choses qu’ils font mal et effectuer ces corrections. Mais alors que l’athlète devient très très avancé, cette progression technique va ralentir encore une fois parce que les choses sont déjà quasiment parfaite. Un exemple serait les sprinters. Les sprinters de haut niveau ne se contentent pas de sprinter, ils ne font pas seulement la chose la plus spécifique possible, mais ils décomposent leur technique en plusieurs parties avec différents exercices de jambes rapides, courir à des allures différentes, courir dans le sable etc. Ils font des choses qui leur permettent d’aborder différents aspects et différentes parties de leur technique afin qu’ils puissent améliorer ces parties spécifiques. Parce que s’ils ne font que du sprint, il n’y a vraiment aucun moyen pour eux à une vitesse/vélocité aussi élevée de faire les ajustements techniques dont ils auraient besoin pour améliorer leur technique de sprint. De la même manière, les haltérophiles devront utiliser différentes variantes pour améliorer les aspects de leur technique et ces variations pourraient provenir de différents exercices à travers différentes stratégies de charge, tempos des exercices, etc. Trouver le bon dosage des

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ThePerfClub Journal #2 : organisation de ma semaine d’entrainement

Voici l’entrée #2 de mon journal d’entrainement, avec une illustration de mon programme en haltérophilie. pour savoir comment créer votre semaine d’entrainement, voir notre article ici. Illustration avec mon programme en haltérophilie (la partie 1 de ce programme ici) : J’ai deux options en fonction de si je veux m’entrainer le weekend ou non : option en 4 jours : lundi à mercredi, vendredi Option en 5 jours : lundi à jeudi, samedi (illustrée ici) Quelque soit le cycle d’entrainement, mon objectif est que la séance du samedi soit mon référentiel indicateur de performance : il faut que je sois assez frais pour performer, repos donc le vendredi. Voila comment j’ai répartie mes séances, avec le focus technique de l’haltérophilie (snatch et clean & jerk) ou force (deadlift/pulls et squats) avec une étoile : Du lundi au mercredi : Etant dans la phase de préparation générale, je mise sur beaucoup de volume, et le travail sur mes faiblesses techniques. C’est pourquoi : chaque jour à un focus technique sur un mouvement du sport en haltérophilie : snatch, clean, jerk. le focus du stress de la séance est sur la force avec des tirages et/ou squat. A noter que le squat overhead du mardi est forcément plus léger qu’un front squat ou qu’un back squat. Ce qui fait de cette séance une séance de décharge légère, sans tirage. Les deux séances à gros volume sont donc le lundi et le mercredi. Le jeudi est un rappel technique avec les mouvements d’haltérophilie en version « power », c’est à dire plus légères. Samedi, ou le stress de la séance est sur les mouvements d’haltérophilie, mon indicateur de performance. #KPI Analyse du programme Répartition du travail technique et du travail de force Répartition du travail de force Dans les deux graphiques, on voit bien le travail technique en début de semaine avec une répartition des exercices équilibré pour une gestion de la fatigue optimale. Pour faire simple : on travail le haut quand on récupère le bas et inversement. Aussi, on voit bien l’importance du travail technique avec un focus par jour en début de semaine jusqu’à arriver à l’intensification qui concentre ces mouvements, comme dans une compétition. Cette séance de fin de semaine me permet de savoir ou j’en suis et d’ajuster les charges en autorégulation pour le cycle suivant. Vous pouvez automatiser les calculs de volume, intensité, tonnage pour affiner votre programme et vous entrainer comme un pro sur ThePerfClub.com L’outil qui permet aux coachs et sportifs de planifier, analyser et améliorer leurs performances. Progressez avec nous dès aujourd’hui !De la création du profil de l’athlète jusqu’à l’analyse de votre programme. Rejoignez la version beta gratuitement. Essayer maintenant Articles recommandés

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Comment organiser votre semaine d’entrainement : le microcycle

Comment organiser votre semaine d’entrainement : le microcycle Obtenez des recommandations d’entraînement avec ThePerfClub :  gérez la charge d’entraînement, la fréquence et la surcharge de semaine en semaine. Voir ThePerfClub Réserver une démo Note sur le microcycle : Vous pouvez appliquer ces principes pour n’importe quel sport, en prenant en compte vos forces, faiblesses, votre emploi du temps et les priorités à travailler pour la performance spécifique à votre sport. Surcompensation et gestion de la fatigue Appliquons les principes de récupération et adaptation et de gestion de la fatigue pour trouver une bonne organisation de la semaine d’entrainement (microcycle). Surcompensation & microcycle La surcompensation, ou l’effet de progression suite à un entrainement, intervient à différentes échelles de temps. On peut avoir des progrès sur une saison (ex. macrocycles), un bloc de travail de plusieurs semaines (ex. mesocycle), mais également sur une une semaine (microcycle). Cet effet de progrès sur la semaine est la base de la surcharge de semaine en semaine. Si on ne progressait pas d’une semaine à l’autre, on ne pourrait pas surcharger. Sur un microcycle, on ne peut pas surcharger d’un jour à l’autre comme sur le schéma, cela violerait le principe de variation, qui veut que l’on ait un panel d’exercices différents pour susciter le progrès, et la gestion de la fatigue ne serait pas bonne. Si on applique ce principe au microcycle, une meilleure application serait d’avoir : des entrainements difficiles en terme de volume, ou le corps est soumis au stimuli/stress de l’entrainement : ce sont ces séances que l’on surcharge d’un microcycle à l’autre des entrainements plus légers ou en tout cas qui facilitent la récupération des muscles et schémas moteurs stressés pendant les séances difficiles : qui nous permettent de se concentrer sur la technique, d’avoir une récupération active, et pourquoi pas de monter en intensité dans la mesure ou le volume est plus faible (l’intensité étant un facteur qui ne suscite pas autant de fatigue que le volume) une séance ou l’intensité est élevée, avec un volume plus faible : cette séance nous sert d’indicateur de performance (KPI) Toutes ces séances seront dirigées vers l’objectif du mesocycle. Par exemple, si l’objectif est l’hypertrophie, améliorer son 8 Répétition Maximum (RM), si on est en cycle de force améliorer sont 3 RM, ou encore si on veut atteindre un pic de forme, améliorer son 1 RM !   Gestion de la fatigue et microcycle Au cour de la semaine et des séances à différents niveaux de volume et d’intensité, différentes filières de fatigues sont sollicités (article détaillé sur la gestion de la fatigue) : fatigue musculaire, nerveuse et technique Comment donc faire cohabiter ces facteurs avec beaucoup de volume ? Faire récupérer l’un pendant que l’on en travaille un autre !   Déterminer la fréquence d’entrainement dans le microcycle C’est à dire, le nombre de jour ou l’on s’entraine. Plus ne veut pas forcément dire mieux, mais il est certain qu’il faut s’entrainer suffisement pour avoir une adaptation vers des progrès (article détaillé sur l’adaptation fonctionnelle et la fréquence). Voici une simplification, si l’on choisit de s’entrainer : 3 jours : ce qui semble être le minimum. On peut faire 3 séances, non consécutives ou l’on fera 3 « Gros entrainements », beaucoup de volume/intensité. Ex. Lundi, mercredi, vendredi. 4 jours : nous oblige à avoir au moins 2 jours consécutifs (s’entrainer 4 jours d’affilé et repos 3 jours ne serait pas optimal). On se concentrera sur le fait de faire 3 séances à haut volume/intensité juste après un jour de repos, et une séance plus légère après une de ces séances. Ex. Lundi lourd, mercredi lourd, jeudi léger, samedi lourd. OU si on ne s’entraine que la semaine : Lundi lourd, mardi léger, mercredi lourd, vendredi lourd. 5 Jours : nous avons plusieurs possibilités : 3 + 2 : S’entrainer 3 jours (ex. lundi, mardi, mercredi) puis prendre un jour de repos (jeudi), puis faire 2 jours d’entrainement (vendredi et samedi) : On s’assurera que le mardi soit une séance légère, pour récupérer d’une grosse séance le lundi, et ne pas être trop fatigué pour une grosse séance le mercredi. Le samedi pourra également être une décharge légère après un vendredi intense après un jour de repos. 4 + 1 : S’entrainer 4 jours (lundi-jeudi), prendre un jour de récupération et s’entrainer 1 jour (samedi). On s’assurera dans cette configuration, que les 4 jours alternent jours à haut volume/intensité avec séance plus légères. Et on pourra tout donner le samedi ! On pourrait aussi s’entrainer 5 jours d’affilé, en alternant jours légers et lourds.   Voir une illustration avec mon programme en haltérophilie.     Progressez avec nous dès aujourd’hui !De la création du profil de l’athlète jusqu’à l’analyse de votre programme. Rejoignez la version beta gratuitement. Essayer maintenant   Articles recommandés

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ThePerfClub Journal #1 : le plan

Voici comment planifier un plan d’entrainement, avec une illustration de mon propre programme d’haltéro (à partir de Theperfclub.com). Periodisation et potentialisation – Une phase de préparation générale :  Objectif : hypertrophie + améliorer les faiblesses – Une phase de force : Objectif : Force maximale et intensification technique  – Une phase de « peak » : Objectif : Excellence technique et maintient de la force pour faire des records ! On voit donc sur le premier graphique que le volume diminue logiquement avec l’intensification. Les « creux » correspondent aux semaines de décharge après 3 semaines de surcharge.  Dans la pratique, la longueur des phases et les décharges seront variables en fonction de ma forme et résultats obtenus. Répartition des exercices La répartition des exercices pour la première phase de préparation générale (2eme graphique), calcule le volume fait pour chaque exercice sur une semaine type. Pensez à faire ce calcul pour voir ce que vous travaillez réellement.  Pour moi en haltéro, le jeté (jerk) est mon point faible, voilà pourquoi il est surreprésenté et que je fais beaucoup de front squat pour renforce la posture du haut du tronc. Enfin le 3ème graphique montre l’accent de cette première phase de préparation générale, où le volume de la semaine est attribué davantage aux exercices de forces (tirages, squats…) plutot qu’aux exercices techniques. Cette tendance s’inversera dans les 2 autres cycles jusqu’a ce que les mouvements techniques soient majoritaires. Beaucoup de calculs pour savoir comment programmer sa préparation ! Automatisez-les et gérez votre programme comme un pro sur ThePerfClub.com L’outil qui permet aux coachs et sportifs de planifier, analyser et améliorer leurs performances. Progressez avec nous dès aujourd’hui !De la création du profil de l’athlète jusqu’à l’analyse de votre programme. Rejoignez la version beta gratuitement. Essayer maintenant Articles recommandés

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gestion de la fatigue

Principe scientifique de l’entrainement : gestion de la fatigue

Une bonne gestion de la fatigue dans un entraînement intensif est nécessaire pour améliorer votre forme physique. Et la forme physique est l’état dans lequel votre corps se trouve pour soulever des charges lourdes dans le cas d’un athlète de force. Mais un entraînement dur va également entraîner une accumulation de fatigue, et trop de fatigue entrainerait des difficultés (potentiellement des blessures) à récupérer correctement et à s’adapter à l’entraînement que vous faites. Trop de fatigue accumulée entraînera une baisse des performances. Donc, fondamentalement, cela signifie que vous ne pourrez pas soulever les poids nécessaires pour satisfaire les paramètres de l’entraînement en surcharge. C’est une question d’équilibre, il faut développer autant de forme physique que possible en s’entraînant dur, mais plus vous vous entrainez dur, plus la fatigue s’accumulera. Et si la fatigue devient trop élevée, vous ne pourrez plus vous entraîner suffisamment. Au cour de vos entrainements, vous allez vous retrouver dans l’un des trois états de fatigue : un niveau de fatigue normal, avec entraînement normal qui est inférieur ou égal à votre volume maximum récupérable (MRV) : vous vous entraînez donc dur mais pas trop. le dépassement de votre volume maximum récupérable : le dépassement peut être fonctionnel, ce qui est un dépassement planifié, ou un dépassement non fonctionnel, qui n’est pas planifié. le surentraînement : le surentraînement est une chose réelle, cela peut arriver. Si vous vous entraînez et êtes enthousiaste, que vous ignorez tous les signes que votre corps vous donne, cela signifie que vous en faites trop. Vous êtes juste aveugle à la douleur et à la façon dont vous vous sentez ou vous avez juste une capacité unique à travailler dans la douleur. De plus, vous êtes probablement mauvais en programmation, car si vous vous entrainez uniquement à la salle de sport (hypertrophie, powerlifting par exemple), vous n’entraînez vraiment qu’une seule qualité: la force. Peut-être la force et la puissance. Le surentraînement est une chose réelle et cela peut arriver à n’importe qui qui s’entraîne, mais il apparait beaucoup plus facilement pour des sportifs comme des rugbymans, des nageurs, des joueurs de football où il y beaucoup de différents éléments à gérer dans l’entrainement. Comme la pratique de la technique du sport, la force, l’endurance, etc. et s’assurer que ceux-ci sont bien équilibrés pour éviter le surentraînement. Nous ne nous inquiéterions pas trop du surentraînement pour les amateur de musculation. Le dépassement fonctionnel Entrons dans les détails sur le dépassement du volume maximum récupérable (MRV) et de la gestion de la fatigue. Nous avons mentionné le dépassement fonctionnel et non fonctionnel. Le dépassement fonctionnel va être une partie très importante du processus d’entrainement, et du processus d’affutage avant une compétition. Lorsque vous dépassez fonctionnellement, c’est une décision consciente de dépasser votre MRV normal. Vous allez le dépasser en faisant plus de volume, donc plus de séries que vous ne pouvez normalement récupérer ou une intensité plus élevée que celle que vous pourriez normalement récupérer. Donc, si nous envisageons une semaine d’entraînement normale, vous vous entraînez peut-être le lundi, mardi, mercredi, vendredi et samedi. Vous savez qu’avec ce dimanche de repos, ou ces deux jours de repos dans la semaine, vous pouvez être suffisamment frais pour faire la prochaine semaine d’entraînement. Ce serait un entrainement à votre MRV ou sous votre MRV normal. Mais si vous surpassez fonctionnellement votre MRV au cours de cette semaine d’entraînement, vous allez faire plus de séries et vous aurez besoin de plus que ce dimanche de repos pour récupérer. Et c’est là que la décharge va entrer en jeu. La décharge Les semaines de décharges ou les séances légères doivent respecter certains paramètres pour optimiser la gestion de la fatigue, notamment sur la fréquence à laquelle ils doivent être effectués, en fonction du niveau d’expérience de l’athlète, en fonction de leur capacité à accumuler de la fatigue, qui sera déterminée par des facteurs individuels : La taille La force le sexe La proximité du sommet de carrière Le type de fibre Les athlètes les plus expérimentés, les plus avancés et les plus rapides se situeront peut-être à l’extrémité inférieure : une décharge toutes les trois ou quatre semaines. Et des athlètes plus débutants, plus petits et moins avancés pourraient faire une décharge toutes les six à sept semaines. Quand faire une décharge ? Il serait approprié de faire une décharge toutes les trois à sept semaines : ce sera un programme bien conçu. Ces semaines de délestage doivent arriver après avoir dépassé notre MRV. Donc, lorsque dans une semaine d’entrainement, vous prévoyez de faire plus de volume que vous ne pouvez en récupérer en un jour ou deux, ou soulever des charges d’intensité plus élevés que vous ne pouvez en récupérer en un jour ou deux, vous allez surpasser fonctionnellement votre MRV. Mais maintenant vous n’avez plus seulement un jour ou deux pour récupérer, vous avez une semaine entière, peut-être une demi-semaine avec plusieurs séances de légères d’affilée. Et ce afin d’être en mesure de dissiper cette fatigue tout en gardant votre forme : c’est la gestion de la fatigue. Vous voulez donc faire une semaine de décharge juste après une semaine de dépassement de votre MRV. Donc, la façon dont nous devons concevoir un programme d’entrainement est la suivante : nous nous entraînerons pendant trois semaines, en augmentant le volume ou en augmentant l’intensité, jusqu’à ce que cette troisième semaine soit une semaine de dépassement de votre MRV. Ensuite, nous allons prendre une semaine de décharge, dissiper la fatigue, puis nous allons nous entraîner à nouveau en surchargeant pendant trois semaines d’affilée, en continuant d’améliorer notre performance cycle par cycle, mais en gérant la fatigue grâce à l’utilisation de séances légères ou des semaines de décharge. A quoi ressemble une décharge ? À quel volume et intensité faire cette décharge ? 60 à 70% du volume d’entraînement normal et 80 à 90% de l’intensité d’entraînement normal. Par exemple, si vous êtes dans un bloc d’hypertrophie, une session normale pourrait ressembler à 5X8 à 70%. Nous allons

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Les ratios d’halérophilie

Les ratios en haltérophilie Ces chiffres et ces modèles ne vous donneront certainement pas la garantie qu’après un Power Snatch de 85 kg, vous soulèverez 100 kg au Snatch, mais la probabilité que cela arrive est assez élevé. Il faut comprendre que les résultats des exercices auxiliaires montrent votre préparation potentielle. Il est essentiel de le savoir et de le comprendre, car ces connaissances vous aideront à concevoir plus précisément votre programme d’entrainement ou à comprendre à partir de quels résultats calculer votre pourcentage d’entrainement. Les exercices que nous considérons ci dessous répondent à trois critères: Ils sont bien corrélés avec les performances dans le snatch et le clean & jerk. En tant que tels, ils ont une valeur diagnostique et prédictive raisonnable. Ils peuvent améliorer la bioénergétique (c’est-à-dire la production et l’utilisation d’énergie). Ils peuvent améliorer la technique en améliorant le potentiel de puissance / moteur à n’importe quelle position donnée. Utilisés à bon escient, ces ratios  peuvent aider les entraîneurs à prendre de meilleures décisions pour l’entraînement des athlètes et la planification des compétitions. Nous espérons que ces informations vous aideront !

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surcompensation

Principe scientifique de l’entrainement : Stimuli de récupération et adaptation (ou surcompensation)

Un autre des principes directeurs de la préparation physique est le « stimuli récupération adaptation », ou la surcompensation. Ce principe de surcompensation peut être simplement résumé au processus d’entrainement ou nous allons procurer au corps un stress puis récupérer. Suite à quoi nous allons être dans un nouvel état biologique pour notre prochaine séance d’entrainement. Le challenge principal pour bien gérer ce stimuli de récupération adaptation est la fréquence à laquelle nous allons introduire une séance d’entrainement difficile en surcharge. Afin de mieux comprendre le principe de surcharge assurez-vous de lire note article à ce sujet. Différents types d’efforts et différents types d’exercices auront besoin d’une période plus ou moins longue pour récupérer. Et une essayer d’établir une estimation pour trouver la fréquence optimale de surcharge va nous permettre de nous entraîner aussi dur que possible aussi souvent que possible et, ce faisant, de faire des gains aussi rapidement que possible. Stress des différents types d’exercices Différents types d’exercices nécessitent une durée de récupération plus ou moins longue. Par exemple, un soulevé de terre est très stressant au niveau musculaire comme nerveux et devra donc être entrainé moins fréquemment. Le squat, également mais pourra être entrainé plus fréquemment, et enfin autre exemple, le développé couché lui est moins stressant et pourra être entrainé plus fréquemment que les deux premiers exemple. Vous pourrez également retrouver des différences dans les variations d’un exercice, mais basiquement, au plus vous pourrez mettre de poids sur un exercice, au plus il est stressant et au plus vous mettrez de temps à récupérer, et donc vous devrez l’entrainer moins fréquemment. Par exemple, un front squat peut être entraîné plus fréquemment qu’un back squat (vous mettez normalement moins de poids à un front squat qu’au back squat), de même qu’un développé couché prise serré peut être entrainé plus souvent qu’un développé couché classique, pour les mêmes raisons. Stress lié aux différences individuelles et surcompensation Les différences individuelles sont aussi à prendre en compte, comme la taille. Ainsi, généralement, les athlètes plus petits pourront s’entraîner plus fréquemment que les athlètes de grande taille ; les barres et mouvements ne font techniquement pas la même distance d’un point de vue physique. Enfin, différentes qualités physiques ont également différentes longueur de récupération : Le travail de technique, la force pure, l’hypertrophie, ont toutes des longueurs de récupération-adaptation différentes et doivent toutes être considérées séparément lors de l’organisation de la fréquence. Le travail technique Le travail technique a une longueur de récupération-adaptation la plus courte, ce qui signifie que vous pouvez entraîner votre technique très fréquemment. De plus, la technique peut être entraînée avec une intensité relativement faible, c’est là que vous commenceriez à appliquer des séances légères. Utilisons un exemple un peu extrême : le golf. Le golf est un mouvement extrêmement technique, extrêmement précis mais l’intensité est évidemment très faible, puisqu’un club de golf est relativement léger. Bien plus léger que faire un squat, ou développé couché ou un soulevé de terre. C’est pourquoi un joueur de golf peut jouer 18 trous le matin, 18 trous dans l’après-midi, et répétez cela jour après jour après jour. La seule chose qu’un golfeur travaille vraiment est la technique, et ce travaille à un cycle de récupération très rapide. Ils peuvent donc, et doivent l’entrainer très fréquemment pour maximiser leurs capacités. Comparé au monde des sports de force, pensons à l’haltérophilie Il n’est pas rare que les haltérophiles s’entraînent six, neuf ou même 12 séances par semaine pour les plus avancés. Les mouvements d’haltérophilie, l’arraché et l’épaulé jeté sont clairement plus techniques que des mouvements de force pure comme le squat, le développé couché et le soulevé de terre. Les poids ne sont pas aussi lourds et il n’y a pas de mouvement excentrique dans ces exercices, donc ils ne causent pas autant de dommages musculaires. Les haltérophiles peuvent et doivent donc s’entrainer plus fréquemment que des powerlifters pour développer leur technique. L’hypertrophie et la force Le travail d’hypertrophie sera aura la deuxième longueurs de récupération-adaptation la plus courte de ces différentes qualités physiques. Le volume musculaire est l’un des facteurs sous-jacents les plus importants de la force. Plus un muscle est gros, plus il a de chances d’être fort. Donc parce qu’il est si important, nous devons nous entraîner fréquemment pour l’hypertrophie. Nous devons introduire fréquemment ce stimulus aux muscles, mais des muscles de tailles différentes, différents angles d’insertion tendineux vont dicter la fréquence à laquelle nous pouvons entraîner ces muscles : pour les petits muscles courts, nous pouvons et devons nous entraîner plus fréquemment que les gros muscles. Nous voulons donc faire des exercices pour les épaules, les triceps beaucoup plus fréquemment que les dorsaux ou les quadriceps. Votre production de force est également un indicateur primordial de la récupération de votre système nerveux. Au plus un athlète peut produire de la force, au plus il peut recruter des fibres musculaires, il aura besoin de temps pour faire récupérer son système nerveux. Il a été démontré que les athlètes expérimentés sont capables de produire une force plus élevée que les athlètes novices, même avec la même quantité de masse musculaire. Donc plus l’athlète devient expérimenté, plus sa courbe de récupération-adaptation pour en force sera longue, et plus la durée dont il aura besoin entre les cycles d’entraînement à haute intensité sera élevée. De même qu’un athlète relativement plus lourd sera en théorie plus fort, et aura besoin de récupérer plus longtemps du stress que son entrainement lourd lui a induit sur le corps et le système nerveux. Les tendons et ligements Enfin, l’intégrité des tissus, la santé de vos tendons et ligaments doit également être prise en compte. Ils vont avoir la plus grande longueur de récupération-adaptation des facteurs physiques dont nous traitons. Un entraînement très lourd va être le plus stressant pour vos articulations et vos ligaments, donc vous allez avoir besoin de plus de temps avant de vous entrainer à nouveau. La courbe de la surcompensation Détaillons le graphique de surcompensation ci dessus : Nous pouvons voir le

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