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Nom de l’auteur/autrice :Gildas CAUVIN

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Ajustez les séances d'entraînement

Evolution d’un programme de débutant à confirmé (partie 2)

Evolution d’un programme de débutant à confirmé (partie 2) Créez facilement vos programme d’entraînement en force et suivez vos performance et votre état de forme avec ThePerfClub. Entraînez-vous mieux Suite à la partie 1, voici un exemple d’évolution de programme d’entraînement . Introduction à l’entrainement en force via la progression linéaire novice PRs chaque séance d’entraînement.   Jour 1: Lundi Jour 2: Mercredi Jour 3: Vendredi Semaine 1 Squat 3×5 Squat 3×5 Squat 3×5 Press/ Bench Press 3×5 Bench Press/ Press 3×5 Press/ Bench Press 3×5 Deadlift 1×5 Deadlift 1×5 Deadlift 1×5 Développez la fidélisation des vos coachings avec ThePerfClub!ThePerfClub est une plateforme de coaching qui permet aux coachs et aux sportifs à optimiser les progrès et la santé en évitant les blessures. Essayer maintenant Pour la grande majorité des sportifs, la première phase ressemblera à ceci, avec une augmentation de 2,5 kg à chaque entraînement. Ensuite, à mesure que l’athlète progresse au cours des 4 à 8 premières semaines du programme, des augmentations de poids plus faibles seront nécessaires. Finalement, l’athlète sera souvent incapable de terminer toutes les répétitions 3 fois par semaine en squat ou en soulevé de terre, ou les deux, nous devons donc effectuer un changement de variable pour continuer à progresser… Programme d’entraînement 1 : mercredi, jour léger PRs chaque séance d’entraînement pour développé couché et presse militaire, et PRs lundi et vendredi pour Squat et Deadlift.   Jour 1: Lundi Jour 2: Mercredi Jour 3: Vendredi Semaine 1 Squat 3×5 Squat 3×5 @ 80% Squat 3×5 Press/ Bench Press 3×5 Bench Press/ Press 3×5 Press/ Bench Press 3×5 Deadlift 1×5 Deadlift 1-3×5 @80%(ou Power Clean 5×3) Deadlift 1×5 Pour ce premier changement, nous augmenterons simplement la récupération entre les sessions du lundi et du vendredi en réduisant l’intensité du squat et du soulevé de terre de la session de mercredi. Les jeunes ou plus agiles peuvent ajouter le Power Clean à ce stade d’entrainement, qui peut également servir de soulevé de terre léger. De plus, des tractions peuvent être ajoutées à la fin de l’entraînement le mercredi ou, éventuellement, à la fin de tous les entraînements, si vous le souhaitez. Souvent, la presse ou le développé couché commencera à stagner (ou parfois en premier, de sorte que les étapes 1 et 2 puissent être inversées). Suivez l’état de forme de vos sportifs avec ThePerfClub!ThePerfClub vous aide à optimiser les performances et la santé avec des programmes qui prennent en compte les aspects d’entraînement et de mode de vie. Essayer maintenant Programme d’entraînement 2 : 5×3 sur le développé couché et presse PRs chaque séance d’entraînement pour développé couché et presse, et sur lundi et vendredi pour Squat et Deadlift.   Jour 1: Lundi Jour 2: Mercredi Jour 3: Vendredi Semaine 1 Squat 3×5 Squat 3×5 @ 80% Squat 3×5 Press/ Bench Press 5×3 Bench Press/ Press 5×3 Press/ Bench Press 5×3 Deadlift 1×5 Deadlift 3×5 @80% Deadlift 1×5 Pour la deuxième étape, nous allons déplacer le développé couché et passer de 3 séries de 5 à 5 séries de 3 et continuer à augmenter l’intensité à chaque session. Certains peuvent choisir de déplacer tous les exercices en séries de 3 afin d’augmenter l’intensité ou de baisser le volume pour une meilleure récupération et obtenir une meilleure réponse de la force. Programme d’entraînement 3 : back-off sets PRs chaque séance d’entraînement pour développé couché et presse, et sur lundi / vendredi pour Squat et Deadlift   Jour 1: Lundi Jour 2: Mercredi Jour 3: Vendredi Semaine 1 Squat 1×5 2×5 @ 90% Squat 3×5 @ 80% Squat 1×52×5 @ 90% Press/ Bench Press 5×3 Bench Press/ Press 5×3 Press/ Bench Press 5×3 Deadlift 1×5 Deadlift 3×5 @80% Deadlift 1×5 Pour cette étape, dans une situation où le sportif est en mesure de terminer sa première série de 5 (ou 3 sur la presse / développé couché), mais subit ensuite une baisse (par exemple: 1ère série = 5 répétitions, 2ème série = 4 répétitions, 3 ème série = 3 répétitions), alors une diminution d’environ 10% pour les séries 2 et 3 serait appropriée. À ce stade, nous avons probablement effectué suffisamment de petits changements pour continuer à progresser sans avoir à manipuler le volume. Nous devons maintenant commencer à manipuler le volume pour continuer à stimuler le stress et la récupération afin de continuer à progresser. Programme d’entraînement 4 : Transition à la Texas Method ou HLM (pour High,Low, Medium) PRs chaque semaine   Jour 1: Lundi Jour 2: Mercredi Jour 3: Vendredi Semaine 1 Squat 3-5×5 @ 90% de vendredi Squat 3×5 @ 80% de vendredi Squat 1×5 BP 5×5 (85% du 5RM) Press 3×5 (90% du 5RM) Bench Press 1×5 Deadlift 1×5 Deadlift 3×5 @80% du 5RM Deadlift 3×5 @ 90% du 5RM Semaine 2 Squat 3-5×5 (+2,5 KG) Squat 3×5 (+2,5 kg de mercredi dernier) Squat 1×5 (+2,5 KG de vendredi dernier) Press 5×5 (85% du 5RM) BP 3×5 (90% du 5RM) Press 1×5 Deadlift 1×5 (+2,5 KG) Deadlift 3×5 (+2,5 kg de mercredi dernier) Deadlift 3×5 (+2,5 KG de vendredi dernier) Dans cette étape, nous commençons à ajouter du volume (tout en réduisant l’intensité) au Squat et à la presse / développé couché de lundi, et au Deadlift de vendredi. Inversement, nous continuerons à ajouter de l’intensité (tout en réduisant le volume) au Squat and Press / développé couché du vendredi et au Deadlift du lundi. Cette transition peut se produire sur plusieurs petites étapes de sorte que, une fois terminée, nous avons un programme d’entraînement qui ressemble à la « Texas Method » (ou, un programme Heavy-Light-Medium). Étape 5 : passage à 4 jours PRs chaque semaine   Jour 1: Lundi Jour 2: Mardi Jour 3: jeudi Jour 3: Vendredi Semaine 1 Deadlift (Intensité)1×5  Press (Intensité) 1×5 Squat (Intensité)1×5 Bench Press (Intensité)1×5 Squat (Volume)5×5 @ 85-90% du jeudi Bench Press (Volume)5×5 @ 85-90% du vendredi Deadlift (Volume)3×5 @ 85-90% du lundi Press (Volume)5×5 @ 85-90% de mardi   Tractions (3 sets) Rowing (3×5-8)   Dips (3 sets)  Triceps extension (3×10)  Le passage

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haltérophilie - Thibault cortes

Evolution d’un programme de débutant à confirmé (partie 1)

Traditionnellement, lorsque votre programme vous fait stagner et cesse de fonctionner, vous passez simplement à un nouveau programme; celui qui ressemble généralement très peu à l’ancien programme. Le nouveau programme est souvent plus compliqué que l’ancien programme, changeant de nombreuses variables telles que l’intensité, le volume, la fréquence et la sélection des exercices en même temps. Les modifications d’un programme doivent être aussi simples que possible, aussi longtemps que possible. Dans le programme d’un débutant, l’objectif est d’ajouter simplement plus de poids à la barre à chaque entraînement, trois fois par semaine, aussi longtemps que possible. Cependant, toutes les bonnes choses ont une fin et, finalement, vous ne pourrez plus ajouter du poids à la barre à chaque session. À ce stade, la plupart des athlètes passent à un nouveau programme plus compliqué, tel que la Texas Method, 5/3/1, ou autre programme connu. Vous vous demandes pourquoi ne pas simplement aller de l’avant et passer à un programme plus complexe et avancé ? Mais ce n’est pas la bonne question. La bonne question est: «Pourquoi iriez-vous vers une programmation plus compliquée si la programmation simple fonctionne toujours?» Parmi le large éventail de choix de programmation, une programmation simple conduit à des progrès à court terme plus efficaces et à de meilleures décisions de programmation à long terme. Il n’y a aucune raison de compliquer les choses si ce n’est pas nécessaire. Vous souhaitez être accompagné dans la création de votre programme d’entraînement ? ThePerfClub est une plateforme d’optimisation des performances. Essayez gratuitement. Un nouveau programme compliqué fonctionne parfois et vous rend plus fort. Mais le problème devient inévitablement un problème de connaissance. Si le nouveau programme fonctionne, quelle variable ou quelles variables font la différence ? Et si cela ne fonctionne pas, que devriez-vous changer dans votre prochain programme pour voir les progrès ? Ceci est essentiel car votre progression ne ressemblera pas exactement à celle des autres et la modification d’un trop grand nombre de variables rend difficile la détermination des changements à l’origine des résultats. En terminologie scientifique, vos résultats ne sont pas reproductibles. Vous ne pouvez ni répéter et miser sur votre succès, ni éviter les erreurs futures, car vous ne savez pas quelle variable modifiée était responsable. Même si vous constatez des gains à court terme, il est préférable de planifier un succès à long terme. Et si, plutôt que de passer à un tout nouveau programme lorsque vous stagnez, vous effectuez une très petite modification, peut-être une variable de l’ancien programme – la dose efficace minimale de changement – pour maximiser votre retour et continuer à progresser? Le problème avec les théories de la programmation La programmation peut être autant un art qu’une science. Nous utilisons notre expérience combinée avec le peu de recherches crédibles et pertinentes pouvant être trouvées pour développer des plans optimaux pour les athlètes. Les athlètes sont sous-optimaux dans la mesure où ils vivent souvent en dehors de l’entrainement : ils ont un emploi, ils ont des familles, ils partent en vacances, ils tombent malades. Par conséquent, la programmation dans le monde réel n’est pas contrôlée à 100%, car il y a souvent trop de variables non contrôlées en jeu, et il n’y a, par conséquent, aucun « sujet témoin ». Au mieux, c’est une science inexacte, et au pire, c’est un essai et une erreur. Par conséquent, nous devons développer des philosophies de programmation qui sont construites sur des principes biologiques et affinées par l’expérience. Cela signifie que notre philosophie de programmation est une théorie qui fonctionne avec sa part d’erreurs (comme toute théorie de programmation), et quiconque dit le contraire de sa propre philosophie de programmation n’est pas honnête. Comme pour toute théorie, nous devons faire preuve de discernement en utilisant la méthode scientifique : nous observons, nous réfléchissons, nous considérons notre expérience, nous questionnons et débattons. Ensuite, nous formons une hypothèse et commençons à la tester lors des entrainements en utilisant des données quantitatives pour nous assurer que notre hypothèse est sur la bonne voie. Si nous sommes honnêtes avec nous-mêmes au sujet des limites de notre compréhension et de notre environnement d’entrainement, nous pouvons continuellement tester et améliorer nos théories, faisant de nous de meilleurs programmeurs, de meilleurs entraîneurs et des athlètes plus compétents. À la base de tout cela se trouvent quelques principes clés de la physiologie, enveloppés dans le mécanisme du changement biologique connu sous le nom de cycle Stress / Récupération / Adaptation. Un bref examen du cycle stress / récupération / adaptation Pendant le cycle Stress / Récupération / Adaptation, le corps est exposé à une surcharge de stress, perturbant l’homéostasie et entraînant une diminution des performances – lors d’un entraînement correctement programmé, ce stress est spécifique à la performance pour laquelle nous nous entraînons. Le corps commence immédiatement le processus de récupération, répondant au stress en s’adaptant à lui, de sorte que la prochaine fois qu’il est appliqué, ce n’est pas un stress de surcharge (vous serez capable de faire le même entrainement plus facilement). Afin de continuer à progresser vers l’adaptation souhaitée, la contrainte de surcharge doit être augmentée progressivement au fil du temps. De plus, le principe de l’adaptation spécifique aux exigences imposées stipule que le stress doit être spécifique à l’adaptation souhaitée. Il faut des squats lourds pour améliorer les mécanismes qui nous permettent de squatter plus de poids. Cela nécessite que nous considérions les processus cellulaires de base qui composent l’adaptation souhaitée. La durée du cycle Stress / Récupération / Adaptation, dépend en grande partie de la quantité de récupération nécessaire à l’adaptation. Le temps nécessaire pour se remettre d’un stress dépend de la quantité et de la durée du stress, de l’expérience antérieure du corps avec des facteurs de stress similaires, du stress supplémentaire imposé au corps pendant la période de récupération et de l’application de méthodes de récupération suffisantes pendant la période, une nutrition principalement adéquate et repos avec un bon sommeil. Une foule d’autres facteurs génétiques et physiologiques dictent également le temps de récupération et entraînent

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periodisation

La périodisation agile de l’entraînement : être adaptable pour progresser

Périodisation agile et philosophie de l’entraînement La périodisation agile est une méthode de planification qui repose sur la prise de décision dans l’incertitude, plutôt que sur l’idéologie d’une méthode précise. Comme par exemple la théorie de l’entrainement classique (constructions physiologiques et biomécaniques) qui se rapproche de la planification de la production comme le Fordisme et la spécialisation. Les stratégies de planification contemporaines sont basées sur une tentative de planification par la prédiction de ce qui va se passer et une analyse linéaire, ce qui ne convient pas pour faire face au domaine incertain et complexe, comme la performance sportive. Le mot « agile », indépendamment de la périodisation, vient du domaine de la gestion de projet informatique (les startups web et mobile l’utilisent beaucoup). Le développement logiciel agile comprend différentes approches du développement selon lesquelles les besoins et les solutions évoluent grâce à l’effort collaboratif d’équipes auto-organisées et polyvalentes avec leurs clients/utilisateurs finaux. Il tente de développer un produit que les clients veulent en le co-construisant avec eux pour taper au plus juste. Il préconise la planification adaptative, le développement évolutif, la livraison précoce de prototypes puis l’amélioration continue vers le produit final, et il encourage une réponse rapide et flexible au changement par l’itération. La périodisation itérative La périodisation itérative consiste en des processus de construction, d’analyse et de rétrospectives. Elle se base sur des hypothèses à tester (par exemple avec un prototype) de façon systématique afin de valider ou non rapidement l’hypothèse pour ensuite avancer vers la prochaine priorité (et améliorer le produit). Ces hypothèses peuvent être appliquées à différentes échelles : Via le cadre d’un projet, qui correspond en périodisation sportive à un macrocycle Via une version, qui correspond à un périmètre fonctionnel livrable, qu’on peut assimiler à un mesocycle en périodisation sportive Via un « sprint » qui désigne une période courte (1 semaine ou 2) pendant laquelle un travail spécifique doit être fait, puis mis à jour pendant la période suivante. Il peut être considéré comme un microcycle (plus ou moins une semaine d’entrainement) Malgré la différence des termes, on peut voir la similarité des principes dans leurs définitions et application, tant dans la périodisation de projet logiciel que sportive. Top-down vs. Bottom-Up Une autre facette de la différence entre la planification classique, qui se base sur la prédiction d’un monde certain, et la périodisation agile, qui par du constat qu’on ne peut prédire un monde incertain est l’organisation : Top down : il s’agit de voir la situation dans son ensemble, de « dé zoomer », de décider des objectifs et des stratégies pour les atteindre, et de répondre aux questions «Que faire et pourquoi». Il s’agit d’une approche assez courante dans la périodisation classique, où l’on commence par une vue d’ensemble et on passe à la conception des plus petites phases et versions (ou sessions d’entrainement en sport). En prenant un exemple appliqué au sport, nous nous dirions « nous avons tel objectif ou compétition, comment gérer les phases d’entrainement dans la saison, puis les semaines d’entrainement… » La périodisation agile, elle, vise principalement à voir la situation dans son ensemble et à s’assurer que les autres plus petites phases sont alignées aux objectifs. Bottom up : il s’git d’avoir une approche plus pragmatique et concrète en sachant «ce qui peut être fait maintenant et comment». La méthode ascendante commence par les problèmes à résoudre (par exemple, l’équipement et les installations, le niveau des athlètes, etc.) plutôt que par une vision long terme d’une grande compétition par exemple (ce qui est l’objectif de l’approche descendante). La planification de sprint ou microcycles (semaine d’entrainement) vise principalement à déterminer ce qui peut être fait et comment (tout en gardant évidemment les objectifs en tête). Pour utiliser l’approche ascendante, il faut adopter le concept de MVP, ou « minimum viable product » dans le monde des startups, que nous pouvons adapter à l’entrainement via un « programme minimum viable ». Il correspond au programme le plus simple possible qui va créer la progression. C’est à partir de ce MVP que l’on va pouvoir affiner le niveau du sportif et comment l’améliorer. Un concept essentiel du MVP est que toutes les qualités (les fonctionnalités pour un logiciel) identifiées comme importantes sont prises en compte. Par exemple, en s’assurant qu’il y a de façon harmonieuse du travail de vitesse, une technique de qualité, de l’explosivité, des mouvements de force. Les variations et les exercices superflus sont moins pris en compte, on se concentre sur l’essentiel. Il est illusoire de croire que lorsqu’un coach commence à travailler avec un ou des athlètes, il connaît immédiatement les objectifs et ce qui doit être fait (approche descendante top-down) pour améliorer les performances. Vous devez d’abord comprendre à quoi et qui vous avez affaire, déterminer les problèmes avant de décider de la vision et des phases à long terme. Voici un exemple: imaginez commencer à travailler avec une équipe de basket et aborder la planification selon ces deux perspectives: Top down : la vision théorique est que nous avons besoin d’athlètes forts, rapides, en forme et en bonne santé. Nous commencerons par utiliser une méthode d’entrainement à la mode. Par exemple, commencer par la phase d’adaptation anatomique (prise de volume musculaire et endurance), suivie de la phase de force maximale, puis de la phase de vitesse/force explosive avant les compétitions. Ce plan est prévu avant même d’avoir vu l’athlète évoluer et de connaitre les faiblesses que l’on peut adresser. Pourquoi faire ça ? Parce que si vous n’avez pas de plan à long terme, que tout le monde s’attend à voir pour être rassuré, vous serez vu comme le coach qui ne sait pas quoi faire. Et parce que des livres disent de faire comme ça. Bottom up : le constat concret est que j’ai une salle de sport à disposition, des athlètes qui n’ont jamais soulevé de poids de leur vie et un directeur qui ne croit pas à la préparation physique au basket et qui préfère faire jouer son équipe. Que suis-je censé faire pour gagner le championnat, obtenir la confiance des

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potentialisation

Augmentez votre potentiel avec la potentialisation

La potentialisation peut être définie comme le séquencement stratégique de l’entrainement afin d’améliorer les phases ultérieures potentielles. Regardons les trois différentes phases utilisées dans l’entrainement en force. La phase de préparation générale et potentialisation La phase de préparation générale, qui est la première phase du cycle d’entrainement. C’est une phase qui met l’accent sur le conditionnement physique « GPP » (general physical preparation). L’entrainement de l’athlète va être principalement axé sur les moyens généraux avec des exercices de base qui vont améliorer ses qualités générales de force (jambes, dos, etc). Nous pouvons travailler sur les faiblesses pour faire apparaître la force de par exemple vos jambes, par rapport à votre dos. Ou tout simplement en général la force physique globale qui va permettre une plus grande capacité de travail de l’organisme. Développer une très grande capacité de travail dans cette phase est principalement bénéfique pour que dans les prochaines phases, nous sommes en mesure d’effectuer suffisamment de charge d’entrainement pour optimiser les effets de l’hypertrophie par exemple. L’hypertrophie est d’ailleurs un élément clé de cette phase, plus comme un sous-produit du fait que nous faisons des volumes si élevés d’entrainement pendant la GPP que nous allons avoir la capacité d’augmenter la taille musculaire. Si nous voulons ensuite avoir des muscles qui produisent plus de force nous devons faire des muscles plus gros pour ce faire. Pour illustrer cela, quelqu’un de débutant dans un sport va faire beaucoup plus d’exercices généraux parce qu’il a besoin de développer cette capacité athlétique générale de base. Si on compare avec la phase générale d’un athlète confirmé, qui a beaucoup d’expérience, sa phase générale va être beaucoup plus réduite et beaucoup moins générale car il a déjà développé beaucoup de ces qualités de base : il est probablement déjà très fort, a probablement la quantité requise de masse musculaire et sa capacité de travail est probablement déjà très élevé. Une autre utilité de cette phase de préparation générale dans la potentialisation consiste à éviter la stagnation après une compétition ou un record personnel. Il doit y avoir une phase qui leur permet de réintroduire du volume et de les réintroduire à un entrainement plus avec plus de variation, ce qui leur permet de repousser tout type de résistance adaptative. Finalement, cette période de phase générale va durer de deux semaines à plusieurs mois. Cela dépend vraiment des athlètes, comme nous venons d’en parler, et de leur niveau d’expérience.  Le sport spécifique ne signifie pas qu’ils n’ont pas déjà une grande base ou une fondation de général. Par exemple les athlètes haltérophiles qui viennent du crossfit ont déjà une condition physique excellente et n’ont probablement pas besoin de passer des mois et des mois dans cette phase. De même dans le cas où un athlète connait déjà un niveau d’expertise avancé, il n’aura pas besoin de plus que d’une courte période de conditionnement physique. La phase de force et potentialisation de l’entraînement les principaux objectifs de la phase va être d’augmenter la force maximale, la capacité de produire plus de force avec les muscles et nouveaux tissus développés pendant la phase d’avant.  Nous devons maintenant apprendre à ce muscle comment générer plus d’explosivité. L’une des raisons pour lesquelles on insiste moins sur la force explosive dans la phase générale est qu’elle est contradictoire avec la volume imposé dans cette première phase. Vous devenez plus explosif parce que les niveaux de fatigue vont diminuer avec la diminution du volume.   Enfin la troisième priorité principale de la phase de force est le taux de force développée par l’athlète qui a besoin de produire autant de force que possible pendant le moins de temps possible. C’est un moment parfait pour développer ces aspects, juste avant de développer des aspects plus techniques dans le cycle suivant. On voit bien la l’utilité de la potentialisation. La longueur de cette phase dépend également du niveau d’expérience de l’athlète. Au plus la période de compétition est loin dans le calendrier, au plus on va pouvoir passer de temps dans cette phase. Un athlète déjà très fort ne passera pas beaucoup de temps dans cette phase. La longueur va donc être entre 4 semaines à 6 mois, cela dépend vraiment du niveau et des besoins de l’athlète. La phase de pré compétition Cette troisième phase que nous avons ici va faire culminer l’athlète à son potentiel maximum si elle est bien exécutée et le timing maitrisé avant la compétition.  La priorité numéro un ici est de développer les prouesses techniques. L’objectif principal au cours de cette phase va être la gestion de la fatigue et la remise en forme. Le but est que les athlètes qui vont entrer dans ce bloc d’entrainement avec un niveau élevé de fatigue de toutes les phases d’entrainement précédentes puissent récupérer et avoir leur meilleur niveau de performance d’une manière prévisible pour la compétition.  Nous avons aussi l’aspect psychologique ou la préparation tactique de l’athlète qui est à envisager dans cette phase : cela peut servir à renforcer la confiance en réduisant la fatigue et l’amélioration de la technique. Cette phase va être dépendante de la durée des autres cycles préalables, du temps qui nous sépare de la compétition et du niveau technique de l’athlète. En général, cette phase va durer entre 1 semaine à 6 semaines. Comment ordonnons-nous ces phases de potentialisation ?  Comme si vous construisiez un bâtiment ou un gratte-ciel, vous devez commencer par les fondations. C’est la toute première chose qui est faite avant de construire la structure elle même. Dans le processus d’entrainement c ‘est la même chose, la phase générale doit être terminée et achevé dans une certaine mesure avant que les phases suivantes se produisent. Il doit y avoir une continuité dans les phases pour que la phase de force ait lieu. Par exemple, il faut avoir les bonnes variations d’exercices, la bonne technique qui va être de la plus basique à la plus spécifique et complexe.  Toutes ces choses doivent être planifiées de la phase générale, à la transition dans la

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surcharge

Principe scientifique de l’entrainement : Le principe de surcharge pour prendre du muscle et devenir plus fort

De combien de volume avez-vous besoin pour prendre de la masse ? De quelle intensité avez-vous besoin pour devenir plus fort ? Le principe de surcharge impose que l’entrainement soit suffisamment difficile pour conduire une adaptation physique et qu’il devienne plus difficile au fil du temps. Dans cet article, vous apprendrez: La définition de la surcharge. Les paramètres de surcharge pour l’hypertrophie, la force générale et la période de précompétition. Comment la surcharge se rapporte au volume récupérable maximum. Un des principes fondamentaux de l’entraînement en force est la surcharge. N’oubliez pas que chaque principe d’entrainement doit correspondre aux paramètres du suivant, donc avoir une structure de surcharge pour votre entrainement est une bonne chose, mais cela n’a pas beaucoup d’importance sans spécificité. Je peux surcharger mon temps de course à pied chaque semaine, mais cela ne fait pas de moi un meilleur athlète de force. S’entraîner avec une surcharge signifie que nous nous entraînons suffisamment pour justifier une adaptation (dans le seuil maximal de force) et que l’entraînement devient de plus en plus difficile au fil du temps. La meilleure chose que nous puissions faire est de nous entraîner le plus près possible de notre MRV (Maximum Recoverable Volume, ou volume maximum récupérable). Au plus nous pouvons nous rapprocher du MRV d’un individu, plus nous pouvons nous rapprocher de l’optimisation des gains d’un individu. L’entraînement à votre dose minimale efficace est correct, et souvent considéré par certain comme supérieur, mais vous obtiendrez les résultats minimaux si vous vous entraînez pour un effet minimal de votre entraînement, évidemment. Pour ceux d’entre vous qui lisent ceci, vous voulez devenir aussi forts que possible le plus rapidement possible. Une dose d’entrainement minimale ne peut garantir ce cela. Vous voulez repousser la limite du MRV, et même parfois, nous pouvons intentionnellement dépasser notre MRV dans un processus que nous appelons le « dépassement fonctionnel ». Ce n’est pas du surentraînement, mais c’est un moment stratégique où l’entraînement est intentionnellement plus difficile que ce que nous pourrions récupérer pour susciter ce qu’on appelle un effet de « super compensation », dans lequel nous serons en mesure d’exprimer nos adaptations de force nouvellement trouvées après une phase de décharge. Pour vous pousser MRV, l’entrainement va être très difficile, et peut-être plus difficile que jamais. Le vieil adage «Entraînez-vous plus intelligemment, pas plus fort» est peut-être un peu vrai, mais la réalité est que l’entrainement le plus intelligent que vous pouvez faire est également le plus difficile. Il existe différents paramètres de surcharge pour chaque phase d’entrainement : Les phases d’hypertrophie Nous voulons surcharger la quantité de volume que nous faisons entre chaque microcycle (de semaine en semaine). Cela pourrait être fait via, plus de poids, plus de séries ou une combinaison des deux. Les paramètres de surcharge d’hypertrophie (répondant aux deux parties de la définition) sont les suivants: 1.) L’entrainement doit être effectuée dans la plage d’intensité de 60 à 75% de votre 1 répétition max. 2.) L’entrainement doit se situer entre 6 et 12 répétitions. 3.) Il peut y avoir 15 à 30 séries de travail par semaine pour chaque exercice, et ils doivent être en surcharge. Pour qu’un exercice compte dans votre MRV total pour la semaine, il faut qu’il travaille les principaux moteurs impliqués dans l’exécution de vos mouvements de compétition. Quinze à trente séries semblent être une fourchette large, mais tout le monde a un MRV différent basé sur une variété de facteurs. Génétique, facteurs liés au mode de vie, nutrition / sommeil, utilisation de suppléments, niveau d’expérience, taille, force, sexe, type de fibre, etc. Toutes ces choses joueront dans le MRV d’un individu. L’entraînement de force général. La même idée de surcharge s’applique, sauf que le principal stimulus de surcharge vient de l’intensité que vous utilisez. Pendant les phases d’hypertrophie, nous essayons d’augmenter le volume total, et pendant l’entraînement en force, nous augmentons le poids utilisé de session en session.Les paramètres généraux de surcharge pour l’entraînement en force sont les suivants: 1.) L’intensité utilisée devrait se situer entre 70 et 85% pour les athlètes intermédiaires / avancés et entre 75 et 90% pour les femmes et les athlètes novices. Les femmes peuvent tolérer de hautes intensités relatives pour plus de répétitions. 2.) L’entrainement devrait se situer entre 3 et 6 répétitions pour cette phase. 3.) L’entrainement devrait se faire autour du volume minimum ou 10-20 séries de surcharge par semaine, pour chaque mouvement. La phase finale d’entrainement pré compétition. Nos deux objectifs pendant cette période sont de développer une excellence technique dans le sport et des adaptations neuronales. C’est alors que nous avons les mouvements à force élevée. Il n’y a pas autant de stress neuronal lors de l’entraînement des deux autres modalités (hypertrophie et force générale). Les paramètres de surcharge pour les phases de pointe sont les suivants: 1.) L’entrainement se situe dans la plage d’intensité de 85% et plus pour les intermédiaires / avancés et de 90% et plus pour les femmes / débutantes. 2.) Les séries tomberont dans la plage de 1-3 rep. Gardez à l’esprit que plus un mouvement est lourd et plus un athlètes est fort, au plus une seule série ou répétition engendrera de la fatigue et, par conséquent, il faudra un nombre inférieur de séries pour atteindre son MRV. 3.) Un athlète peut tolérer 5 à 10 séries par semaine, en fonction de son expérience / force, pour atteindre un pic adéquat pour une compétition. Comme vous le voyez, il existe une variété de paramètres différents pour chaque phase de préparation. Il est très important de les faire au bon moment pendant votre entraînement. Plus vous vous éloignez d’une rencontre, plus le volume peut être élevé (en raison de l’accumulation de fatigue qui interfère avec la capacité de produire des forces élevées, dont nous parlerons lors des articles «gestion de la fatigue» et «potentialisation»). Il est très important de ne pas sous-appliquer ou sur-appliquer ces principes. Comme mentionné précédemment, nous devons essayer d’adhérer à chaque principe sans violer aucun des autres. Progressez avec nous dès aujourd’hui

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La périodisation de l'entrapinement

Gérer la périodisation d’entrainement

Gérer la périodisation d’entrainement Gérez votre périodisation, construisez vos microcyle, mesocycle et différents blocs d’entraînement pour atteindre vos objectifs. Voir ThePerfClub Réserver une démo C’est ce que nous espérons accomplir ici : une explication simple et terre-à-terre de ce qu’est réellement la périodisation, et comment lier ensemble de nombreux éléments généralement considérées comme des concepts entièrement disparates. Par simplicité, nous allons principalement parler avec des termes pour l’haltérophilie ou le powerlifting mais les mêmes concepts s’adaptent à tous les sports dans le cadre de la préparation physique. Voici la définition la plus élémentaire de la périodisation : c’est ainsi que vous organisez votre entrainement. La «période» de périodisation fait référence à l’exposition du corps à des périodes de stress différents, et à un stress plus ou moins fort, au cours d’un plan d’entraînement. Donc, toute périodisation se réfère vraiment à l’organisation de l’entraînement et à la prise de décisions sur le moment et les types de stress que vous soumettez au corps. Dans cet esprit, voyons comment vous pouvez organiser l’organisation de la formation. L’entrainement est organisé sur différentes échelles de temps. Il est formalisé dans une séance d’entrainement, de microcycle en microcycle (semaines), de mesocycle en mesocycle (bloc de plusieurs semaines) et de macrocycle en macrocycle (comme une saison). L’organisation de la séance d’entraînement elle-même n’entre pas dans le cadre de cet article, mais elle concerne des choses comme « si je fais des squats lourds et des sprints de haute intensité dans la même séance, que dois-je faire en premier? » La réponse typique serait probablement des squats, car faire des squats lourds dans un état très fatigué n’est probablement pas très intelligent, et placer le sprint en premier diminuerait davantage les performances de squats que le squat diminuerait les performances de sprint ultérieur. Un microcycle est généralement synonyme d’une semaine d’entrainement. Il a une définition légèrement plus large, mais pour garder les choses simples, nous allons simplement considérer un microcycle comme une seule semaine d’entrainement. Un mesocycle est un groupe de semaines d’entraînement consécutives qui sont axées sur la formation des mêmes éléments techniques ou qualités physiques. Ils durent généralement entre 2 et 8 semaines, mais pour des raisons de simplicité, nous allons illustrer l’utilisation de mesocycles d’un mois. Les macrocycles constituent le plan d’entraînement le plus large. Cela pourrait être de 12 à 16 semaines d’entraînement pour préparer une compétition, le plan d’entraînement intersaison pour les sports d’équipe, des plans d’un an pour les athlètes qui concentrent leurs efforts sur une seule grande compétition nationale ou mondiale, ou même un plan quadriennal de 4 ans pour un athlète olympique. Maintenant que la terminologie ennuyeuse est à l’écart, examinons les sujets qui vous intéressent vraiment: pourquoi les gens sont si confus au sujet de la périodisation. Nous utilisons trois éléments principaux pour définir la périodisation des entrainements Ondulation : modification du volume et / ou de l’intensité d’entraînement pour exposer le corps à différents stresseurs. Linéarité : Progression linéaire du stress à l’entraînement. Cela équivaut à peu près à une «surcharge progressive». Conjugaison: Changer régulièrement les stresseurs d’entraînement dans le but d’entraîner simultanément différentes caractéristiques physiques (comme la force maximale et l’explosivité, par exemple). Pour cet article, nous aborderons cela principalement comme un «changement dans les exercices», car les autres façons de réaliser la conjugaison sont déjà incluses dans le concept d’ondulation.Lorsque les gens parlent de ces notions, ils parlent généralement comme s’ils s’excluaient mutuellement. Il semble que ce soient des concepts disparates, alors que presque tous les plans d’entrainement incorporent tous ces éléments ensemble pour atteindre la fin souhaitée. Ils peuvent le faire parce que, comme nous l’avons abordé initialement, l’entrainement est organisé à différentes échelles de temps. La façon la plus simple de comprendre nos concepts est d’utiliser quelques exemples. Il existe d’autres domaines de conception de programmes plus avancés, mais la compréhension de ces trois concepts est suffisante pour la plupart des gens, la plupart du temps, et ce sont les trois qui sont le plus souvent mal compris. Parler du reste serait bien au-delà de la portée d’un seul article. C’est pourquoi il existe des livres entiers sur la périodisation. Exemple 1:Supposons que quelqu’un mette en place un plan utilisant la «périodisation quotidienne ondulante»: changer le poids, les séries et les répétitions pour leurs principaux mouvements chaque jour d’entraînement au cours d’une semaine. Ils peuvent faire des squats 3 fois par semaine et organiser leur semaine d’entraînement comme suit: Lundi: Squat 75% 5 × 6 Mercredi: Squat 80% 3 × 4 Vendredi: Squat 85% 4 × 2 Mais ce n’est qu’une semaine d’entraînement. Que font-ils au cours de leur prochaine semaine ? Peut-être qu’ils essaient d’ajouter 5 kg chaque jour d’entraînement. Peut-être qu’ils font une série de plus par jour, ou une répétition de plus par série. C’est une augmentation linéaire de l’intensité ou du volume. Et en supposant qu’ils ne font pas pas SEULEMENT des squats, mais font également des exercices accessoires tous les mois ou tous les deux ans pour corriger de nouvelles faiblesses ou pour changer les facteurs de stress qu’ils exposent aussi à leur corps, c’est un élément conjugué. Ce plan ne serait donc pas seulement un plan de «périodisation quotidienne ondulante». Il s’agirait plutôt d’un plan d’entraînement périodisé utilisant l’ondulation au jour le jour, la linéarité d’une semaine à l’autre et la conjugaison d’un mois à l’autre. S’ils voulaient accomplir les changements de volume et d’intensité au jour le jour en modifiant les exercices (peut-être des fronts squatsun jour, des high bar squats un jour et des low back squats un autre), alors la conjugaison et l’ondulation auraient lieu au jour le jour . Ou peut-être lors de l’entraînement pour une compétition, leurs deux premiers mois impliquent des high bar squats, leur troisième mois implique des low back squats, et leur quatrième mois de pointe pour la compétition implique des squats à barre basse avec straps. Il y aurait une conjugaison et une augmentation linéaire de la spécificité d’un mois à l’autre. Exemple 2: Disons que quelqu’un a mis en

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Comprendre le volume

Introduction Il existe des dimensions que l’on contrôle dans l’entraînement en force et des dimensions incontrôlables. Lors de l’élaboration d’un programme, les éléments que nous pouvons contrôler sont l’intensité, la fréquence, les séries, les répétitions, le poids (jusqu’à un certain point), le volume et les exercices. Les choses que nous ne pouvons pas contrôler complètement et qui ont un impact plus important sur notre succès sont les blessures, l’environnement, la maladie, etc. Puisque nous n’avons le contrôle total que sur une partie de notre parcours, il est impératif de comprendre ces variables et les contrôler en tant que telles. Dans cet article, abordons le composant Volume car il est souvent mal compris. Commençons par expliquer brièvement les paramètres d’entrainement les plus courants. INTENSITÉ: Généralement proportionnelle à un % de votre répétition max. Mais une intensité plus élevée ne signifie pas toujours plus difficile. Par exemple, faire une rep à 90% d’une répétition max est plus facile qu’une série de 5 à 85%, même si la rep à 90% est «plus intense». Généralement, plus l’intensité est élevée, plus les répétitions sont faibles. FRÉQUENCE: La fréquence à laquelle vous effectuez l’exercice, généralement dans les unités de «X fois par semaine». 1 fois par semaine est courant. 3 fois par semaine est une fréquence élevée. Au dela est une fréquence très élevée. SERIES: Le nombre de séries que vous effectuez pour un exercice donné. On compte uniquement les séries de « travail », ce qui signifie que les séries d’échauffement n’entrent pas en jeu dans l’équation du volume. REPETITIONS: Le nombre de répétitions effectuées sur une série. Dans les sports de force pures, tout ce qui est à 8 répétitions ou plus est très élevé. 5-7 est très courants. 3-5 est modéré. Et 1-3 est faible. POIDS: le nombre de kilos soulevés. Plus est mieux 🙂 VOLUME: Le maître de tous. L’intensité, la fréquence, les séries et les répétitions sont tous des composants du volume. Généralement, il est calculé par séries X reps X poids; il est appelé volume car il est en trois dimensions, comme le volume d’un pot étant longueur X largeur X hauteur. Par exemple, votre entraînement consiste d’un développé couché à: 1 X 5 X 100 et 2 X 3 X 150, puis le volume total de cet entraînement serait (1 X 5 X 100) + (2 X 3 X 150) = 1400 kg . Nous appelons l’unité «kg» pour plus de simplicité même si ce n’est pas tout à fait exact. Le volume est probablement l’aspect d’entraînement le plus important car il doit être augmenté au cours de la carrière d’un athlète, trop entraînera des blessures et un surentraînement, et trop peu entraînera la stagnation. Comment utiliser le volume ? Même si le concept n’est pas si difficile à comprendre, il est souvent mal utilisé. Calculer simplement les séries X le poids X et appeler un programme à volume élevé ou faible n’est pas précis. Une mesure plus appropriée pour votre entraînement serait le «volume relatif», et le « relatif » est l’intensité. Faire un échauffement de 135 X 10 a un «volume» plus élevé que de faire une rep à 1000 kg, donc un volume plus élevé ne signifie pas nécessairement plus difficile. Et 135 X 10 ou 225 X 10 ont souvent un volume plus élevé que la plupart des séances de travail dans la plage de 1 à 3 répétitions. En effet, les séries d’échauffement ont un «volume relatif» très faible. Donc, même si votre volume était élevé sur 135 X 10, puisque vous pouviez effectuer 135 X 30, il n’y a aucune raison pour que les séries d’échauffement légères soient prises en compte dans le volume. Donc, quand vient le temps de suivre et de programmer le volume pour un athlète, seuls les séries de travail comptent. Maintenant, vous demandez ce qu’est un série de travail ? Considérons les séries ou on aurait pu en faire entre 0-2 répétitions en plus. Si vous avez fait un série de 3 et que vous auriez pu effectuer 3 répétitions supplémentaires, cela peut toujours avoir un excellent impact, mais ce n’est pas utile pour calculer le volume et le comparer sur une longue période. L’intensité est trop faible. Haut volume VS. faible volume Les gens parlent souvent de ce qu’est un volume élevé ou faible. Pour un athlète de force pure, on peut considérer qu’un protocole de répétition 5 X 5 est à peu près le plafond de ce qui est utile pour les gains en force. Pour le travail hors saison, plus est certainement acceptable. Un autre aspect du volume est la fréquence, plus vous vous entraînez fréquemment, plus le volume sera généralement élevé. Donc, même si vous vous entraînez 5 X 5 une fois par semaine sur des squats, votre volume sera inférieur à celui de quelqu’un qui en fait 3 X 3, trois fois par semaine. Des études ont constaté que le deuxième groupe (fréquence plus élevée) a fait sensiblement plus de gains de force que le premier groupe (fréquence inférieure). Cela signifie que faire le même volume, mais le répartir sur plusieurs sessions peut faciliter de meilleurs gains de force. Il y a clairement beaucoup de choses qui entrent en jeu avec le volume, mais ne nous enlisons pas trop. Il y a deux règles générales à respecter et la plupart des athlètes peuvent apporter des améliorations en les suivant. Au cours de la carrière d’un athlète, le volume total doit TOUJOURS augmenter à l’échelle macro. Cela ne signifie pas que le volume du mois prochain doit être supérieur au volume de ce mois-ci, car il est micro dans l’ensemble. Mais le volume total en 2020 devrait être supérieur à celui en 2019. De même, celui pour votre prochain cycle devrait être supérieur à votre précédent cycle. Cela ne signifie pas que vous devez revoir votre programme ou apporter des changements radicaux. Simplement devenir plus fort et augmenter le poids sur la barre. Le simple fait de devenir plus fort et d’augmenter le poids de travail

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La base sur l’alimentation

L’alimentation, c’est le facteur le plus important dans le mode de vie des gens qui est souvent négligé. Tout le monde ne jure que par des séance de cardio, mais personne ou peu de gens sont cohérents et diligents avec leur nutrition. Il est vraiment étonnant de voir combien de temps les gens vont courir pour devenir mince, secs, forts, sans prêter attention au facteur le plus important que vous pouvez réellement contrôler : la nourriture. Au lieu d’écrire une dissertation sur les raisons pour lesquelles vous devriez manger d’une certaine manière, omettre certains aliments, avoir toujours sur soi une calculatrice et une balance alimentaire, restons simple et évitons d’enfoncer des portes ouvertes. 1) Vous n’avez pas besoin de manger fréquemment mais vous devez bien manger. Il n’y a littéralement aucune preuve scientifique (études métaboliques observationnelles ou cliniquement orientées) qui soutiennent l’augmentation de la fréquence des repas. En fait, les preuves scientifiques actuellement disponibles soutiennent une hypothèse différente: la fréquence des repas n’a pas d’importance. Ce qui importe, cependant, c’est la composition de vos repas. En tant que personnes logiques (espérons-le), nous devons comprendre qu’un régime riche en barres protéinées, en aliments raffinés et en «aliments» synthétiquement modifiés ne soutient pas un physique maigre et musclé. Souscrire au principe KISS (restez simple, stupide) – voici le truisme numéro un: S’en tenir aux aliments à ingrédient unique et abandonner tout ce qui a plus de zéro virgule dans la liste des ingrédients. 2) Ce que vous faites la plupart du temps est le plus important. « Je ne peux pas vous dire en pourcentage à quel point la nutrition par rapport à l’exercice est importante. Certains disent que la nutrition représente 70% du succès de la musculation. Cela signifie-t-il que si vous appliquez parfaitement des régimes de nutrition et de remise en forme, mais que vous ne faites pas d’exercice du tout, vous allez construire un physique à 70% de votre potentiel? «  -Dorian Yates Les gens s’exclament que la nutrition est primordiale et vous ne pouvez pas compenser une mauvais alimentation. Ils ont tous deux raison ET tort. Bien sûr, ce que vous mettez dans votre corps est important, mais ce n’est pas toujours important. Les tendances générales de votre nutrition détermineront votre physique, votre force et vos résultats. Le « cheat day » occasionnel, la bière ou les folies ne vous ruineront pas, surtout pas si c’est réellement occasionnel. Si vous voulez vraiment descendre à des niveaux de graisse corporelle à un chiffre, alors oui – vous n’allez pas tricher très souvent du tout. Si vous êtes un guerrier du week-end qui aime s’entraîner et manger correctement, peu importe si vous mangez au restaurant une ou deux fois par semaine ou prenez une bière tout en vous détendant. Pour l’année prochaine, prenez vos repas au mieux de vos capacités et ne transpirez pas de temps en temps (vous ne devriez pas être en mesure de déterminer votre fréquence car ils ne se produisent pas avec régularité). Dans un an, vous serez plus fort, plus maigre et plus populaire grâce à cela. 3) Entraînez-vous comme vous si vous vous en souciez réellement. Savez-vous ce que les meilleurs mangent réellement? Vous pensez que des gens comme Michael Phelps s’inquiètent du contenu en macronutriments, de leurs calories ou du moment des repas ? Cela dit, ils ont une génétique incroyable, des niveaux supérieurs de masse musculaire et des profils hormonaux hors normes. Cela dit, leurs niveaux d’entrainement et d’activité sont extrêmement hauts et servent un but dans leur vie. Ce but est la motivation. Qu’est-ce qui vous motive ? Lorsque vous vous entraînez, vous devez être dans le bon état d’esprit, vous devez être motivé à tout laisser sur la plate-forme, à vous fatiguer, à souffrir. Est-ce toi? Si vous secouez la tête, cela ne s’applique pas à vous et votre nutrition ne sera jamais suffisamment précise pour compenser votre manque de vigueur à l’entrainement. Lorsque vous vous apprêtez à entrer dans le gymnase, le ring, la piste, concentrez-vous sur les progrès, et pas seulement sur le fait d’y être. Entraînez-vous assez fort pour réellement utiliser le carburant que vous consommez. Des mouvements composés lourds et un conditionnement de haute intensité (induisant des nausées) font partis du jeu. 4) Arrêtez de boire vos calories. Vraiment. À moins qu’il ne s’agisse d’une boisson protéinée ou d’une nutrition post-entraînement, pourquoi diable quelqu’un intéressé par le physique, la force ou l’athlétisme devrait-il boire ses calories ? Croyez-le ou non, le café latte chaque matin, le Gatorade à pleine puissance pendant votre séance d’entraînement, et le Coca-Cola au dîner ne vous rend pas service. Tenez-vous en à l’eau.Buvez de l’eau, shake protéiné / un shake post-entraînement, arrêtez de le boire le reste. Mangez des aliments entiers, buvez de l’eau et des protéines. Sautez le reste. 5) Superposez votre nutrition. Chaque repas et macronutriment a des couches que nous pouvons simplifier pour chaque individu. Au lieu d’utiliser une balance alimentaire et des tasses à mesurer, nous pouvons utiliser des moyens plus simples pour ce faire. Considérez le repas suivant: Poulet, riz blanc, brocoli, boisson protéinée + eau. Nous avons donc deux couches de protéines – poulet et shake de protéines et une couche de glucides – riz blanc. De là, nous pouvons ajouter ou soustraire des «couches» pour obtenir les résultats souhaités. Si l’objectif est de se sécher, nous pouvons réduire la couche de riz blanc, peut-être seulement une portion de riz blanc de la taille d’un poing au lieu de deux. De même, nous pouvons ajouter des couches pour un gain de masse – comme passer à une coupe plus grasse de viande (boeuf / steak / porc), ajouter du beurre d’arachide / du beurre d’amande au shake protéiné (ou au lait), etc. Encore une fois si l’une de ces couches que nous avons énuméré pour le gain de masse étaient dans le repas d’origine, nous pourrions les retirer pour quelques semaines pour obtenir l’effet souhaité. Un moyen facile de mettre en œuvre cela est d’utiliser des portions

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